Edirne

Décollage du spot dodo avant 10h pour quitter Istanbul sous un ciel encore bien chargé. On a le cœur un peu lourd de se dire que c’est quasiment la fin de notre découverte de la Turquie qu’on a tant aimé. Nous repassons par la périphérie de la ville qui est vertigineuse avec ces buildings en verre et ces énormes « mall ». Nous prenons la route tout droit vers la frontière où nous devons rejoindre Marion et Jonhnathan pour leur donner leur handpan au dernier village turc.

Le soleil sort enfin et nous trouvons un coin pique-nique parfait dans un parc avec toilettes et petit muret tout autour où nous pouvons (enfin) laisser Lola vaquer à ses reniflages. On ouvre tout en grand et c’est l’heure du ménage, il faut chasser l’humidité accumulée par ces trois jours de pluie continue : chaussures, tapis, serviettes, on sort tout et quel bonheur de pouvoir manger les portes ouvertes et laisser les rayons nous réchauffer le corps. Le soleil est clairement vital en camion et je sens que mes points « moral au top » remontent en flèche et voir une Lola gambader et courir après les pies comme une folle nous donne véritablement de la joie : elle a un peu mal vécue d’être enfermée deux jours entiers dans Robert au froid avec la pluie non-stop dehors… bofibof !

Déjà 16h, il faut continuer notre chemin car on a encore bien 2h de route avant d’arriver à Edirne. « Regarde ce ciel magnifique. C’est la Turquie qui nous dit au revoir ! » Un coucher-de-soleil en dégradé de couleurs mélangées parfaitement (même Photoshop peut pas faire mieux) et des nuages qui s’effilochent comme pour nous montrer la direction de notre voyage, vers l’avant. Un moment de douceur et de mélancolie.

19h, nous nous garons juste à côté de Casper (le camion des français) et sommes inviter à prendre l’apéro « chez eux » et accessoirement réchauffer à quatre corps leur habitacle car ils n’ont pas de chauffage. Ils ont sortir pour l’occasion les tenues de ski car les nuits sont devenues très fraîches et on atteint péniblement les 10 degrés à l’intérieure. On ne voit pas le temps passer, on parle de tout comme si on se connaissait depuis un bon moment. C’est simple avec eux et on est très heureux de les retrouver. 23H et les doigts de pied congelés on file dans nos pénates. Glagla pauvre louloute qui est restée dans le froid ! Vite un peu de chauffage et en 10 minutes ça devient correcte. Heureusement qu’on est parti équipé car la Bulgarie est ses -12 degrés actuelles va nous piquer fort.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *