Nous attendions la pluie avec impatience pour remplir à nouveau les lacs et rivières ; et bien nous avons été fortement servi dans la nuit d’hier. A partir de 20h30, un orage s’est installé au-dessus de nous avec trombe d’eau et vent violent qui faisait bougé le camion. Roulés en petite boule l’un contre l’autre, Guillaume me rassurait car je ne fais pas trop ma fière face à un orage et j’avais quelques doutes sur l’étanchéité complète de Robert. Verdict : perfecto ! Pas une goutte n’est rentrée donc ça c’est ok.
Un autre camion de français c’était garé à côté de nous. Au matin, Lola a décidé d’aller voir qui se cachait derrière ce Renault aménagé : un chouette couple de parisien-grenoblois qui avait déjà pris la route depuis 4 mois. Visite respective de nos maisons-roulantes « C’est rigolo dans la vraie vie on montre rarement à ses voisins l’aménagement de son appartement ». On papote un moment de leur trajet déjà bien avancé ; mais 10h est déjà là avec la menace de la pluie qui rôde toujours. On se salue et nous disons peut-être à cet été dans le grand Nord (Norvège?).
Vaisselle du matin terminée, nous prenons la route vers le Mali naravi most : une superbe rivière souterraine dont des éboulis au fil du temps ont révélé sa présence. Nous nous baladons la tête en l’air et les pieds alertes sur les cailloux glissants. La végétation de fougères en tout genre et de mousse verte fluo nous ravie. Il y a très peu de gens et nous nous laissons le temps d’apprécier le son de la rivière qui se déchaîne et file se réfugier sous la roche pour continuer son chemin.
Lola avait commencé le début de la balade avec nous mais une monstrueuse averse de 10mn sous les arbres l’a vite démotivée pour continuer. Madame n’aime pas être mouillée (et c’est tant mieux pour les tapis ).
Nous continuons notre trajet en allant faire quelques photos du côté du Château de Predjama. Une très belle réalisation dans sa construction troglodyte mais un endroit trop touristique. Le parking est hors de prix juste pour se garer, ce qui nous a démotivé pour faire la visite.
On se gare dans un petit hameau un peu avant et allons à pied jusqu’au château, histoire de voir d’un peu plus près un incontournable de la Slovénie.
« Ils devaient avoir quelque chose à cacher pour se construire leur habitation dans la falaise avec des ponts levis ?! » se questionne Guillaume.
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