Nous nous étions garés sur un parking dans le village de Szigliget juste à côté d’une petite balade pour ce matin. Nous n’avions pas fait attention au chantier de l’autre côté de la route dont les ouvriers sont arrivés avec leurs gros sabots et leur camion transportant des dalles en béton dès 7h30. Au moins, on n’a pas traîné au lit. Nous montons donc de beau matin en haut de la colline pour accéder à un grand belvédère surplombant la forêt et le lac de Balaton en contre-bas : superbe dernière vue sur ces eaux calmes.
Au départ, nous voulions faire la grotte et la rivière souterraine de Tapolca mais le prix de la visite et les explications uniquement en hongrois nous ont refroidi donc on s’abstiendra. Nous sommes sur la fin de la Hongrie donc on se fait un Lidl pour dépenser notre monnaie au forint prêt : on a du sacrifier l’achat de chocolat pour prendre une bouteille d’huile d’olive à la place. Le drame ! Mais il faut bien des priorités. Une fois le Tétris des courses terminé, nous allons nous poser dans un coin nature avec une jolie vue en hauteur à Halap Hegi. Le café avalé, nous allons nous promener dans cette colline volcanique au centre du cratère dont on peut admirer de belles colonnes de basalte. C’est un des paysages favori de Guillaume : le caillou encore le caillou ! Sur place, des structures en bois contemporains font office de coin détente ou encore de scène et mettent un peu de vie dans le paysage désertique. Les formations rocheuses sont très impressionnantes comme si le mur de la falaise telle une vague s’abattait sur nous. Lola est dès plus heureuse à cavaler librement dans les hautes herbes (même si on a bien anticiper la mise en longe, pile quand une biche courait au loin : notre chien de chasse l’avait repéré depuis un moment déjà!). Sur le sentier qui monte vers un point de vue, des statues en pierre sont dressées un peu à la « Stonehenge » mais en plus moderne. Nous sommes seuls sur le site et Guillaume en profite pour faire voler le drone qui commençait à prendre la poussière entre le vent, la ville, la neige, la pluie… et je ressors aussi un peu plus mon carnet à dessin, les doigts n’étant plus congelés de froid. Une journée simple et ensoleillée comme on a plaisir à en vivre. Le soleil remontant encore une fois le moral qui va commençait à être préoccupé par, à nouveau, ces histoires de remplissage de gaz. On va attendre d’être en Autriche pour voir avec leur système allemand si nos bouteilles bulgares font l’affaire : on croise fortement les doigts, ça sera la première fois qu’on les remplit et on espère ne pas à avoir, encore, à acheter un autre « quelque-chose qui fonctionne que dans un seul pays ». [Un-chat-là]
Ce soir, nous roulons en peu plus vers la frontière autrichienne que vous voulons passer demain et on se trouve un coin dodo en bord de lac de pêcheurs, parfait pour admirer encore un bien joli coucher-de-soleil.
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