Ce matin, encore un réveil pluvieux mais cette fois-ci on en rit presque car aujourd’hui c’est Thermes party ! 6H30 tout le monde debout et une petite balade à Lola. On a 45 minutes de transport en commun avant d’arriver à notre point baignade du jour : les Thermes Széchenyi, le plus grand complexe de Budapest. Nous voulons absolument arriver avant 9h pour prendre le billet « Good Morning » avec 5€ de réduction par personne, ce qui n’est pas négligeable avec notre budget serré par mois. Nous aurons le plaisir de prendre la ligne de métro M1 Millenium qui est la première ligne de métro d’Europe continentale, réalisée en 1896. Les wagons d’un jaune poussin très vif ont gardé un je-ne-sais-quoi d’en temps avec la sonnerie clochette, les luminaires jaunâtre, les sangles de maintien en cuir : les trains sont très étroits et il y a peu de places assises. Chaque station desservies est décorée par du carrelage blanc cassé et bordeaux, des piliers en acier coloré façon Tour Eiffel et même les pancarte des noms de station sont ornementées. Un vrai retour dans le temps.
8h30, nos billets en main nous entrons dans ce beau bâtiment jaune si mythique. Une fois chacun changeait de son côté « on ne mélange pas les torchons et les serviettes ici », nous filons dans le premier bassin extérieur à 30°. C’est magique de pouvoir se baigner sans avoir froid alors qu’au dehors il commence à bruiner légèrement. Nous testons chaque jet, chaque remous et allons voir un peu plus loin le deuxième bassin à 38° celui-ci. Un vrai bonheur. Nos corps engourdis de toute la marche de ces trois, quatre derniers jours se détendent instantanément. Guillaume voulait absolument faire ces thermes, moi, bof vu le prix mais il est vrai que ça ne nous a jamais fait autant de bien. Allez hop, on file voir en intérieur les autres bassins. Nous passons de salle en salle, de bassin en bassin avec ces architectures très rococo « clairement, on comprend pourquoi les romains aimaient tellement ça ! » Il y a même un hammam avec de la vapeur à 45° « il faut respirer par le nez sinon tu vas étouffer. » Nous essayons également une salle avec une légère vapeur salée : on n’a pas compris qu’elles étaient les vertus mais on le fait quand même. « On se ramollit grave à traîner dans les 38°. Viens, on va dans le 20°. » Guillaume y entre comme dans du beurre alors que j’y vais avec plus de parcimonie. Ça fait un bien fou, le corps retrouve une vraie énergie, d’ailleurs on finira par un bassin à cette température avant de partir d’ici pour ne pas trop rester en mode « loque ». Après 3h30 à tremper, nous allons nous laver bien comme il faut avec savon et tout et tout. Au top du top.
De retour au camion, nous continuons sur notre lancée de « lavage » et on se trouve une laverie pas trop loin. Journée aquatique en somme.
Nous reprenons le route en disant au revoir à Budapest qui fut une superbe capitale et allons voir un peu plus loin ce que la Hongrie nous propose. Nous trouvons un coin dodo en bord de lac qui sera de toute beauté pour le levé de demain. Dernière aventure du jour : pour la balade du soir, Lola nous fait une course poursuite avec quelque chose que nous ne distinguons pas dans la nuit. Je vais la chercher dans la pampa pour qu’elle rentre au camion. Malheur ! Nous avons ramené avec nous une dizaine de tiques « c’est que ça va vite ces bêtes là ! » Je passe une très, mais alors très, mauvaise nuit avec le cerveau qui cogite en permanence aux potentiels tiques qui sont sur le canapé donc dans le lit, qui vont dans nos cheveux, qui vont nous rendre malade… bref, une petite psychose des familles ! Aucune piqûre recensée pour le moment.
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