Pantokratoras

Un réveil tout en douceur pour nous ce matin et on sort enfin nos table et chaises dehors pour prendre le petit-déjeuner face au golfe avec les hérons et les aigrettes en fond sonore. Le temps va lentement pour nous et nous prenons chacun un moment pour s’essayer à la musique. Guillaume vient de commencer le ukulélé et ça le ravie : « J’ai des petits problèmes dans ma plantation » tourne en boucle, c’est la chanson de base à apprendre dans le livret. Pour ma part, je me trouve un super trépied en olivier pour caler mon didgeridoo. Lola a trouvé un copain qui monte la garde autour du camion. Notre rythme de vie est trouvé dans ces moments-là. Un homme vient déplacer des troncs d’arbre en bord de plage (on n’a pas compris pourquoi) et avant de partir, il vient nous voir et nous tend un sac plastique et repart sans dire un mot : deux poissons fraîchement péchés. « Thanks »… mais on se trouve bien embêté car on ne s’est jamais occupé d’un poisson entier à préparer. Bon, on les met au frigo et on verra ça plus tard !

Notre objectif est de nous avancer vers Patras, la ville aux portes de la Péloponnèse. On décide de passer par la route en bord de mer, histoire d’avoir la vue. Nous pique-niquons à côté du château abandonné de Pantokratoras. « Je veux me baigner dans toutes les mers » et Guillaume va donc se jeter à l’eau dans la mer ionienne. Une fois tout le monde de retour sur la plage, nous allons visiter ce château. Il y a tout ce qu’on aime : des ruines, la végétation qui reprend petit à petit ses droits, une vue sublime en hauteur et… que nous !

Après cette belle pause, nous reprenons la route côtière. « C’est notre plus belle route pour le moment ». Quel paysage ! La mer d’un côté et les montagnes de l’autre, le tout entre forêt et rochers blancs. Cette partie de la côte est encore bien sauvage et il n’y a pas beaucoup d’habitations, ce qui est très agréable. Nous croisons des bergers sur la route avec leurs troupeaux de chèvres, brebis en liberté et nous étonnons de voir autant de ruches en bord de mer. Nous ne voyons pas passer les trois heures de route, même si notre louloute commence à nous montrer qu’elle en a marre de rouler sur la dernière demi-heure.

Nous nous arrêtons pour un spot dodo en bord de mer avec (encore) un beau coucher de soleil, que nous devons apprécier depuis Robert car les moustiques sont très coriaces ici et aiment le sang français incontestablement.

Maintenant c’est mission poisson ! Et quelle mission !

Déjà, moi, je me retire du game ; impossible de les toucher avec la tête et encore moins d’y mettre la main pour vider les boyaux. Ce sera donc notre champion du jour : Guillaume. Certes, il a du faire ça en deux fois car au milieu, il a fallu qu’il s’allonge et mange un petit bonbon pour reprendre des forces… mais la mission est accomplie avec succès. Maintenant, c’est la partie cuisine qui est plus dans mes cordes.

Un petit message à la belle-sœur, Céline, pour savoir quel poisson s’est. Verdict : des daurades ; et je bricole une marinade citron, thym, sauce soja et carottes pour mettre tout ça dans notre four Omnia (ça rentre moyennement, on verra bien).

En attendant que tout ça cuise, nous prenons un petit apéro-visio avec les copains de la Team Guillaume : ça fait plaisir de voir des têtes toulousaines et tous ces sourires. On vous aime les coupains !

Après 3/4 d’heure, nous nous attelons donc à la dégustation de notre plat : done. Guillaume se tâte même à investir dans une canne à pêche du coup… à voir.



2 réponses à “Pantokratoras”

  1. Avatar de Saulnier viviane
    Saulnier viviane

    Mais c’est trop bon les daurades 👍bien le festin . Encore une fois de superbes photos et de la plénitude pour vous 😍😘classe

  2. Avatar de Mamanclo
    Mamanclo

    J’ai compris pourquoi les copains t’appelaient « Dieu » au foot américain, en fait tu marches sur l’eau !!!!! Cool ! En tout cas une bien belle photo très réussie !👍

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