Hier soir, vu que les machines à laver étaient en libre service (moyennant paiement bien entendu), on en a profité pour faire une première tournée : bon 3h de lavage et presque 2h de séchage, comment dire, qu’on s’est pas couché avec les poules cette fois-ci ; et ce matin, rebelote, on se motive pour faire les draps donc c’est matinée farniente à faire des allers-retours pour gérer le linge. La pluie nous facilite les choses et on ne regrette pas de se cantonner à cette besogne. « Ils sont sympas ces danois ! » En traduisant le ticket de caisse, on s’est rendu compte qu’on avait droit à 2 petits pains gratuits sur présentation de ce dit ticket dans un magasin pas loin. Avec ces histoires de lavage, on se retrouve avec 4 preuves d’achat donc Guillaume revient tout content avec 8 petites miches : certes du congelé mais c’est toujours meilleur quand c’est gratuit.
Pile au moment du café de fin de repas, v’là t’y pas qu’un van de français retraités vient se garer juste à côté de nous : miracle ! Autre plaque d’immatriculation de D. On tchatche un moment de nos vies et du fonctionnement du lieu dans lequel nous sommes puis on en profite, que le soleil est de retour et les lessives terminées, pour enfin visiter Aalborg.
Nous longeons le fjord de Limgrim jusqu’au centre ville historique : oui, le fjord traverse le Danemark de part en part et s’enfonce loin dans les terres, c’est rigolo à voir sur une carte. Cette ville nous plaît dès le départ car il y a bons nombres de street art sur des murs entiers donc on joue directement à chercher les pièces visibles à chaque coin de rue. Cette ville est bien sympathique pour marcher aux grès des envies, même si on avait préparé en amont les incontournables à voir, mais tout est charmant, dirons-nous. On prend à droite dans une jolie cour et là on tombe sur une galerie d’art avec pleins de pièces et de sculptures mises en scène dans les feuillages, sur des tables. J’adore le style des artistes, à la fois, naïf, enfantin mais avec un message parfois cru derrière l’esthétique. On rentre dans la boutique pour voir un peu le prix de ce superbe vase en tête de personnage qui m’a tout de suite fait de l’œil. Bon, un peu cher quand même donc on repartira avec nos photos pour souvenir. Les ruelles aux maisons pastels et aux jardinières fleuries bien agencées nous séduisent. Les gens que nous croisons nous sourient bien souvent, en réponse à notre air béat et notre excitation qui doit se lire sur nos visages de bons touristes aux cheveux bruns bouclés de sudiste qui dénotent avec les blonds et autres roux qui sont en majorité maintenant autour de nous. Marrant à se rendre compte de ça.
Nous terminons notre visite par les bords de quais en passant devant deux bâtiments aux architectures bien particulières : la House of Music, une salle de concert au style très contemporain avec des jeux de miroirs et des formes circulaires ; mais également le Musée Utzon, consacré à l’architecte danois Utzon (cqfd) créateur, notamment, de l’Opéra de Sydney en forme de vagues : ce bâtiment semblait plus impressionnant et vertigineux en photo mais il reste tout de même un ovni dans le paysage marin autour.
De retour au camion, nous nous préparons à partir avant de faire un brin de causette avec les voisins parisiens. Le froid qui nous saisit au bout d’une grosse demi-heure, sonne les « au revoir » et nous prenons la direction du Parc Naturel de Rebild : nous laissons la mer, ses plages et ses phoques pour retrouver un peu de verdure demain.
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