Nuit au calme enfin dans un village en campagne avec le soleil comme réveil du matin. On se prévoit une journée tranquille pour profiter du lac de Purbach am Neusidlersee et pour faire une bonne pause avant de renchaîner sur une grande ville dès demain.
Nous avons repéré une petite balade pour rejoindre le lac entre pampa et marécage. Sur le sentier réservé aux piétons et aux cyclistes, nous nous arrêtons pour décrypter les panneaux explicatifs sur la végétation et les oiseaux alentours. Lola est ravie de pouvoir nous accompagner et finit même les pattes avant dans l’eau lors d’une chasse à la grenouille infructueuse. Nous prenons un peu de hauteur en montant sur le point de vue d’observation construit en bord de canal : on voit bien loin l’étendue du marécage et la surface d’exploitation de la pampa à récolter. Souvenir d’Hongrie et de notre randonnée de 20 kilomètres dans le Parc Naturel de Hortobagy. Nous arrivons au bout du chemin avec vue directe sur le lac et une petite plage de galets pour se poser et apprécier l’instant. Comme à son habitude, Guillaume cherche des pierres à ricochet et se donne le défi de toucher un poteau qui dépasse de l’eau. C’est que la fièvre du ricochets nous prend tous et nous voilà en rang d’oignon à faire des ploufs dans le lac pendant que notre Petit Poucet, Viviane, met des dizaines de cailloux dans ces poches pour sa collection personnelle. Midi à l’horloge. Nous rebroussons chemin direction les camions. Sur le retour, mon père teste le portail de la zone camping-car où nous n’avions pas pu passer la nuit d’hier. « Dit Elo, t’as bien appuyé sur la poignée ? » Le portail s’ouvre. Du coup, on décide de déplacer les véhicules pour nous garer là et, miracle, il y a un robinet avec un super débit pour remplir Oscar. Une fois tout ce petit monde installé, Guillaume s’offre un rasage de Printemps et une bonne douche chaude pendant que nous profitons du soleil sur le transat. On va bien pouvoir manger dehors encore aujourd’hui. Après les ventres remplis de wraps, on reste un peu à se prélasser entre didgeridoo, polissage, douche et lecture. D’un coup, notre alarme Lola se réveille en sursaut de sa sieste en aboyant. Deux hommes de la municipalité viennent vers nous d’un air moyennement amical « it’s close. See paper. Go ! » Bon, nous n’avions donc pas le droit de nous installer là et le portail ouvert devait être un oubli. « Ok Ok ten minutes and we go » On remballe tout en deux temps trois mouvements. Dommage car avec tout ça, on n’a pas eu le temps de reremplir à fond Oscar et Robert.
Nous voilà donc en route direction Bratislava. Tchek une nouvelle frontière : Dobrerano Slovakia. C’est aussi le moment pour les deux familles de se faire une bonne laverie donc on se trouve ça et Joie ! Nous n’avons besoin que de 2€ de sèche-linge pour avoir tout nickel bien chaud et sec. On se trouve aussi facilement un parking où passer la nuit dans la périphérie de la capitale pour prendre les transports en commun demain facilement.
Choc mental : 156ème jour de voyage… Il ne nous en reste QUE 300 (exactement) !
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