Nuit tranquille malgré tous les camping-car, seuls étrangers parmi les neufs véhicules présents.
8h debout au son de Andy, notre handpan, pendant que Guillaume fait la vaisselle : chacun ses tâches ménagères attribuées. Une fois Robert remis en ordre, nous partons voir de l’autre côté de la digue ce que donne la baie de Jade. Bon, vu qu’hier c’était un paysage assez exceptionnel, une découverte pour nous, là, c’est un peu une redite mais le charme est toujours présent. Nous suivons un petit sentier qui s’enfonce dans les herbes hautes pour voir tout le long une série de sculptures sur bois. « Rien de très compliqué mais il faut avoir l’idée et se mettre en action pour le faire aussi. » Des portraits taillés à même le tronc brutes et expressifs : instant poétique avec des petits oiseaux au ventre jaune qui nous tournent autour. La balade n’aura pas pris plus de deux heures donc nous voilà au volant de Robert avant midi.
« On va à Brême ? – Bof, pas trop envie d’être en ville. – Ouai, pareil. » Nous cherchons donc un coin tranquille pour passer cette après-midi en nous rapprochement un peu de notre objectif de dimanche soir. Guillaume nous trouve un espace en dur en bord de bras de la Veser. Parfait ! Soleil, herbes hautes, pissenlits à gogo et autres fleurs dont je prendrais le temps de dessiner certaines espèces. Lola n’en demande pas plus et elle se met directement en mode sieste au soleil les quatre pattes en l’air. Guillaume sort sa dremel pour une cession polissage et moi, une petite lessive rapide et du dessin. « C’est marrant, en voyage comme ça, le temps c’est pas de l’argent. Le temps, c’est juste du temps. Rien d’autre ! » Une remarque bien philosophique de Guillaume qui portant en dit beaucoup sur notre sentiment d’être bien dans l’instant.
Nous resterons sur place pour cette nuit avant d’aller visiter un village demain aux portes d’Hambourg, à deux heures de route.
Pour le moment, portes grandes ouvertes de Robert, nous laissons entrer le vent.
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