Bextehude

Une nuit dès plus tranquille au son du ronron des machines du barrage juste à côté ; rien de bien gênant vu le calme autour. Avant de quitter la Veser, nous nous faisons une dernière balade sur le chemin rempli de pissenlits : je fais bien entendu notre stock de feuilles fraîches pour les deux prochains repas. C’est dingue d’avoir cette salade sauvage en si grande quantité et qu’on ne la consomme pas véritablement dans nos vies de citadins. On se dit qu’à notre retour en France, on regardera à se faire genre une semaine en immersion avec un guide botanique pour appréhender mieux la nature qui nous entoure et découvrir tous les trésors qu’elle recèle.

Une fois notre cueillette terminée, nous prenons la route en direction de Hambourg, notre boussole pour les deux prochains jours. Sur le chemin, nous terminons un podcast sur le controversé Céline et sa vision antisémite pour enchaîner sur « Féminicide : la guerre mondiale contre les femmes. » C’est pas jouasse jouasse tout ça mais c’est une réalité assez troublante et crue que nous écoutons avec attention.

Nous nous arrêtons dans la ville de Bextehude, aux portes de Hambourg pour aller y faire une courte visite des maisons en briques rouges et colombages en bois, ainsi qu’une jolie église. C’est une marche tranquille au soleil pour passer le temps avant nos rendez-vous.

Encore trente minutes et nous nous posons sur un parking de terre battue en bord de forêt-jardin publique où nous passerons la nuit avant notre réveil matinal de demain qui est à 5 minutes en Robert : ça pâte pas aux roues. Sur place, nous faisons, comme à l’accoutumé, un tour du propriétaire où on croise un parc à chiens avec deux doggos à l’intérieur : parfait pour une sociabilisation en douceur de notre louloute qui retrouve certains codes canins.

Ce soir, c’est comptabilité à la mi-mois d’Avril : plutôt bien géré, cette fois-ci, malgré un airbnb payé pour Copenhague du mois prochain ; en même temps, on se rend compte qu’on a fait aucune visite payante pour cette partie de l’Allemagne ; on se réserve pour le grand nord qui nous coûtera bonbon peut-être.

De plus demain, on sort un gros billet pour soigner notre Robert couinant.

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