Hambourg – garagiste

Il y a de ces nuits où on se réveille à 4 heures et où une pensée vient nous chatouiller le cerveau jusqu’à nous faire passer dans une autre phase de questionnement, qui souvent se termine, pour ma part, dans l’angoisse. Comment dire que quand le réveil sonne à 6h45, je suis bien réveillée et Guillaume aussi qui essaie de me remonter le moral.

8h, allez hop ! Il faut aller déposer Robert chez le docteur « i call you when it’s finish ». Nous voilà donc un peu esseulés dans la périphérie de Hambourg sans notre maison et avec un soleil très très timide. Seule chose pour se réchauffer à moindre frais, on marche. Direction un jardin publique avec un grand lac qui nous assurera bien une heure et demi de distraction. Notre pas est lent du fait de la fatigue mais aussi du vent qui s’est levé. Au moins on évite la pluie, prévue pour ce soir, c’est déjà ça. « On dirait vraiment des trompettes mal accordées » Une dizaine de bernaches et d’oies sauvages se font la court ou s’engueulent sur l’eau et ça y va de cris en couinements en tout genre. Enfin ! Le soleil et le ciel bleu ! On fait une brave pause sur un banc avec polissage manuel, pour cette fois, et micro-sieste pour les filles.

11h, le téléphone sonne et on peut enfin aller chercher le camion « It was really kapout ? » On a bien fait de faire cette réparation et à peine on démarre qu’on retrouve le doudou ronron de notre Robert d’en temps. Il va bien mieux et on part rassuré pour la suite de notre voyage.

Après une bonne heure de route pour traverser tout Hambourg, on se trouve un parking à 15 minutes de mon rendez-vous médical de demain : aux petits oignons, dans une forêt où bons nombres de locaux viennent promener leurs chiens : Lola va pouvoir bien travailler sa sociabilisation et surtout d’apprendre à se calmer et attendre l’ordre avant d’aller jouer. Repas de midi mangé et sieste récupératrice faite, nous partons sur les sentiers. La pluie, comme prévue, nous fait rentrer nous mettre à l’abri devant un jeu de société. Clairement, on aime le Printemps pour toute cette vie qui se met en mouvement, mais qui dit vie dit reproduction dit pollen à foison et il n’en faut pas plus pour que mon nez coule et les éternuements ne cessent : bon, ce n’est pas ma meilleure journée, mais il y en a toujours quelques unes pour nous faire apprécier les autres.

On verra bien demain.

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