Vérone

Nous nous étions posés pour la nuit sur un énorme parking d’une école catholique et au matin, toute une ribambelle de voitures se garent, déposent des enfants et repartent : c’est un peu notre télévision et on adore commenter la vie des gens qui nous regardent un peu de biais.

Surprise: des toilettes publiques toutes propres ! Il faut croire que Dieu existe…

En direction de Vérone, nous nous arrêtons pour flâner un peu au bord du Lago di Garda et acheter deux énormes « focaccias » pesto et butternut. Miam miam.

Nous voilà garés sur une place de parking un peu en retrait du centre de Vérone et commençons cette visite par un pique-nique : nous n’allons pas nous faire avoir comme à Milan !

Une fois le ventre rempli, nous passons par l’impressionnant Pont du Castelvecchio pour longer le fleuve Adige et remonter les nombreuses marches du Castel San Pietro : une vue à 180° sur les toits de la ville devant nos yeux. Toulouse n’a rien à envier à Vérone niveau briques rouges.

Nous nous perdons de-ci de-là dans les petites rues pour déboucher sur la Piazza del Erbe et son marché de « gus-gus à touristes » (dixit Guillaume). Nous avons juste passé un œil à la Casa di Giulietta (le fameux balcon ayant inspiré Shakespeare pour Roméo et Juliette) : bondé de gens. Nous finissons notre tour de Vérone par le tour extérieur des Arènes.

Malgré le soleil de plomb qui nous chauffait la nuque, Lola a suivi tout le long de la visite et n’a pas demandé son reste de sieste une fois revenu au camion.

Prochain point tant attendu : les Dolomites. Quasiment 4h de route devant nous. Nous en faisons une petite heure et demi ce soir et terminerons le reste jeudi tranquillement.

Notre spot dodo du jour se fait sur un aire de pique-nique sympa avec des départs de rando que nous étudierons demain matin si le cœur nous en dit : un sentiment de liberté s’installe de plus en plus car nous n’avons pas besoin de négocier avec qui à envie de voir quoi car tout est possible et il y a tant encore devant nous.