Dikili

Encore une première dans notre voyage : on se couche relativement tôt car crevés par tous ces évènements… « Heu, quelqu’un toque à la fenêtre ! » Un policier turc nous dit, très gentiment, qu’il ne faut pas stationner ici. Arf… Nous voilà donc en pyjama à déplacer toutes les affaires des sièges sur le lit, défaire les pare-soleil et démarrer le camion. Heureusement, il nous montre un genre de parking de l’autre côté du commissariat où on peut se mettre. 15 minutes plus tard, on est à nouveau sous la couette bien au chaud et Lola qui ne bouge pas d’un pouce trop à l’aise étendue de son long.

Le soleil est à nouveau avec nous et ça fait tout de suite plus vacances et le moral remonte grâce à lui. Notre louloute marche sur ses quatre pattes sans soucis, même si la plaie commence à la titiller et elle essaie souvent d’y fourrer sa truffe : merci la collerette, quelle invention ingénieuse. « Elle entend pas quand on est derrière avec son cône sur les oreilles. – Mouai ou alors elle fait sa tête de mule aussi. »

Des policiers, tisane à la main, viennent faire leur pause en bord de plage et nous salue, sourire aux lèvres : nous trouvons les turcs très accueillants.

Aujourd’hui, rien de prévu niveau visite mais ça sera rouler et profiter pour se poser à midi, glander un peu puis rerouler tranquille. L’idée s’est de prendre son temps car on a eu déjà pas mal de stress avec le gaz et la louloute donc, même si on n’est un peu en retard sur notre timing de base, on y va mollo et profitons du soleil. Un 11 décembre en débardeur, c’est la classe quand même !

Dorénavant, nous aurons deux compagnons de galère dans le couloir avec nous : les bouteilles de gaz, la jaune française et la bleue turque : il va falloir qu’on leur trouve des noms !

Nous nous posons en bord de mer pour la nuit avec un autre van aménagé polonais à côté ; peut-être irons-nous échanger deux trois mots demain : on sait jamais, ils pourraient nous donner des bonnes adresses pour la Pologne à venir.

Nous nous faisons un petite balade dans le sable. Lola suit bien, elle est contente de se mouvoir sans cogner partout avec sa collerette. Maintenant, il faut qu’on fasse attention aux autres chiens trop amicaux qui viennent renifler le derrière de Madame et veulent, par la même occasion, lécher la blessure : toute une aventure canine !

Une réponse à “Dikili”

  1. Avatar de Mamanclo
    Mamanclo

    Ah ce lampadaire allumé à la nuit tombée, ça c’est une bonne photo qui marquera le voyage. Un petit sourire dans cette mésaventure ! 😁🥰🥰🥰

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