Après une nuit passée sur un parking un peu en retrait du centre de Ljubljana (car gratuit), nous petit-déjeunons en apercevant à travers les fenêtres le ciel gris qui s’assombrit peu à peu. Une balade à Lola dans les alentours en allant acheter la carte de bus qui nous servira à rejoindre la ville tout à l’heure, nous nous équipons, histoire que la pluie ne nous surprenne pas trop. Un dernier bisou à notre louloute qui est bien contente de rester au camion : elle a senti que cette journée sera fortement mouillée !
Nous rejoignons l’arrêt de bus et évaluons avec le gps où il faut sortir car nous arrivons peu à nous repérer avec les noms qui ne résonnent pas du tout en nous : c’est un vrai bain linguistique inconnu où il faut vraiment arrivé à lâcher le fait de ne rien comprendre. Par chance, les slovènes parlent très bien l’anglais car cela leur est nécessaire pour continuer à communiquer avec « le monde » : nous voyons bien que nous avons quelques lacunes, mais avec un sourire et de la bonne volonté on arrive toujours à se faire comprendre.
Nous avons un peu regardé de-ci de-là les ruelles sympas dans lesquels nous pouvons nous balader, nous avons également une mission « boucles d’oreilles pour Céline, la sœur de Guillaume » et un endroit pour prendre un bon café (recommandé par un français vivant en Slovénie depuis 14 ans).
Nous voilà donc déambulant dans les rues. « Ho, une fripe ! » On y entre et ressortons avec un bonnet de plus sur la tête… et il va bien servir car la pluie n’a de cesse (même si pour le moment elle reste en petites gouttes).
Nous grimpons les 11 étages du gratte-de-ciel Neboticnik en espérant avoir une superbe vue sur Ljubljana, avec en haut un bar hyper huppé qui nous fait rebrousser chemin (pas trop notre truc). Tant pis pour la vue.
Nous continuons en passant devant la façade très colorée de la Coopérative Business Bank Building et empruntons le fameux trois ponts Tromostovje qui passe au-dessus de la Ljubljanica. Une petite boutique de pâtisserie nous appelle de ses gâteaux en forme de baba au rhum : deux poticas pour nous alors, un à la châtaigne et l’autre à la noix. Un régale ! Ce qui nous redonne un peu de forces pour aller grimper les marches jusqu’au château Ljubljanski Grad. On ne peut pas dire que la vue est dégagée, loin de là.
Nous redescendons donc vers le centre, histoire de trouver un restaurant pour manger et pouvoir acheter également des « burek » (spécialités slovènes fortement commandées par Céline).
Vu que la nourriture n’est pas un point en tête de liste de nos activités, nous tournons et virons un moment avant de se décider pour un restaurant moyen convainquant au final… mais bon. Nous nous disons que les prochaines fois, il faudra se renseigner avant des restaurants intéressants à goûter dans les villes.
Au sortir de ce repas, un déluge de pluie s’abat sur nous et nous n’avons que nos Kway pour nous protéger.
On se dit que c’est bien, ça va remplir les lacs mais quand même c’est pas l’idéal pour visiter et flâner. Nous nous réfugions dans le fameux café recommandé : enfin au chaud et avec un super nectar pour nos papilles. Ca nous redonne un peu de baume au cœur.
Nous pressons le pas pour aller acheter des bureks pour le repas de ce soir et terminer notre visite de la capitale par l’étrange Metelkova : un lieu entre squat, salle de concerts, bar, expression libre d’art, le tout recouvert de graff’ partout. L’ambiance est à la fois vraiment chouette de par cette explosions de créativité mais aussi un peu glauque car ça zone un peu. Guillaume fait des photos et hop on reprend le bus, direction le camion pour un déshabillage express : on est trempé jusqu’à la culotte.
Nous terminons cette journée par un tour à la laverie, histoire de laver le linge des randos et sécher les autres d’aujourd’hui.
Nous allons trouver un petit spot dodo pas très loin hors de la ville car la pluie et l’hiver qui approche rendent les journées un peu plus courtes.
Demain, nous prendrons le chemin vers la côte slovène et bientôt la Croatie.
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