Stavanger

Aujourd’hui, on sent déjà que ça va être une chouette ville à découvrir : Stavanger. La pluie n’est pas encore tombée mais on se munie tout de même de nos Kway car ça s’annonce plutôt mouillé dans l’après-midi. Notre Lola restera dans Robert comme pour les grandes villes surtout avec cette météo.

On achète deux tickets simples pour prendre le bus qui nous déposera en plein centre-ville. Quasiment 8€ à deux pour 15 minutes de transport, ça nous refroidi quand même un peu mais bon, c’est toujours moins cher que de payer un stationnement à la journée en centre.

Et c’est parti pour un grand tour de la ville avec pour thématique : le street art. En effet, Stavanger est connue comme haut lieu de cette discipline ayant notamment un très réputé festival en la matière, le Nuart Street Art Festival, dont nous pouvons voir les œuvres sur un très grand nombre de murs, un peu partout. Cette fois, c’était mon tour de faire la recherche des points à voir pour que Guillaume est la surprise de la découverte des peintures : partage des tâches, comme toujours entre nous et c’est que ça fonctionne bien depuis presque 8 ans maintenant.

Bon, dans ce genre de visite de ville, pas d’aide de transport en commun mais juste de bonnes chaussures et la tête en l’air, aux aguets de la moindre couleur qui pointe son nez dans un angle de mur. Nous sillonnons les rues en passant par des quartiers de maisons typiques en bois peintes en blanc, sur lesquels les œuvres n’en sont que plus chatoyantes. Certaines pièces sont à des échelles impressionnantes comme le portrait sur les silos du port « Will work for food » dont nous trouverons le meilleur spot pour une photo. Nous remarquons qu’un grand nombre d’artiste utilise la technique du pochoir davantage que la bombe, est-ce une spécificité norvégienne ? En tout cas, nous en prenons pleins les yeux.

L’heure du repas a sonné dans nos ventres donc on commence à regarder les restaurants. Galère ! D’une, de nombreux établissements n’ouvrent qu’à 15 voir 16h « No way, Norway ! » et quand on se penche sur les menus de ceux ouverts, les prix sont juste affolants : 20€ un menu kebab / frites ! Guillaume en est même à nous dire qu’on se partagera une pizza à deux. On rentre dans une boutique turque, histoire de voir si ils n’ont pas des durums (pas de chance) et faisons également une boutique asiatique où, cette fois, on trouvera enfin des prix pour notre porte-monnaie et des portions assez copieuses. Nous voilà donc détenteur d’un riz cantonnais avec nems de porc et poulet ainsi que des pâtes thaï avec deux nems végétariens ; on s’est même pris un dessert pour finir sur une note sucrée : des mochis au sésame, une petite tuerie, que nous allons déguster sur un banc face à la Mer du Nord, sous l’œil avide de nombreux volatiles. « Il faut croire qu’il n’y a que la nourriture asiatique abordable en Norvège ? » Étrange.

Malheureusement, avec tout ça, il va falloir qu’on se paie un café quelque part pour trouver des toilettes. « Et mais si on allait voir au musée, y en a peut-être dans le hall. » Riche idée de Guillaume. On ressort nos vessies vides et nos têtes libres pour reprendre ce street tour qui nous réserve encore de bien belles peintures.

Nos jambes se font un peu lourdes mais nous bouclons entièrement le circuit prévu et ça valait bien le coup d’aller voir le gigantesque portrait du professeur et les œuvres de la gare de l’artiste « Hera » dont nous sommes tombés fans.

Nous reprenons le bus en sens inverse et muni encore une fois d’un ticket valide à 8€ pour 2. « Quasiment aussi cher de bus que de repas ! On marche sur la tête parfois. » Dès notre retour au camion, Lola nous fait la cucaracha et on puise dans nos dernières forces pour aller faire une balade assez conséquente pour Madame.

15h30 on est enfin posé au chaud dans Robert et nous prenons le temps de débattre sur le programme des deux jours à venir car un gros dilemme se pose : nous voulons aller faire La randonnée de Norvège sur le gros cailloux Preikestolen. Pour sûre, on oublie l’option « parking officiel » où faut payer 25€ juste pour se garer ; on a eu vent d’une astuce de se garer plus loin du départ et de faire le chemin tout à pied donc on passe d’une randonnée de base de 8km à 16km : ça passe encore. On valide. Maintenant, le timing. Vu que c’est The point, il y a toujours énormément de marcheurs qui veulent, eux aussi, faire la fameuse photo tout au bout du rocher. A quelle heure faut-il donc partir pour éviter au maximum la marée humaine ? De nuit tôt le matin ou en fin de journée pour rentrer potentiellement dans la nuit ? Après moultes discussions, nous partirons, très probablement, à 3h du matin pour arriver avant 6h sur le rocher et essayer de prendre de court les touristes qui partiront du parking officiel. Demain, surtout ne pas oublier de charger les lampes frontales et de faire une grosse sieste car la nuit va être courte, le dénivelé de 700m positif bien sympa pour les mollets et le réveil de vendredi matin matinal : aventure quand tu nous tiens !

Une réponse à “Stavanger”

  1. Avatar de Saulnier viviane
    Saulnier viviane

    Quelle merveille pour les yeux 😍juste grandiose. Quel talent. Bonne nuit alors, et hop au taquet pour demain. Rien ne vous arrête 🤪c’est genial !🥰

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