Kotor

Quel superbe spot dodo nous avons là et au matin une petite balade dans la forêt nous redonne un peu d’énergie après l’orage de cette nuit. Un ancien moulin à eau réaménagé tout autour avec des bancs, des tables, afin d’apprécier les anciens aqueducs en pierres qui serpentent les chemins. Le soleil donne une belle lumière aux feuilles et Lola est à nouveau calme après le tumulte nocturne.

Ça y est nous disons au revoir à la Croatie et passons dans un nouveau pays : le Monténégro.

Le passage en frontière se fait nickel (sachant que nous ne sommes plus en Union Européenne maintenant).

Direction Kotor. Nous passons par la belle route panoramique qui contourne toute la baie de Kotor avec pleins de points de vue un peu partout : c’est très beau et faisons plusieurs stop pour admirer le paysage et le changement de lumière dans les nuages, sur l’eau, le long d’une cascade, « on dirait qu’il remplisse la mer par les deux bouts » ; nous en profitons même pour faire notre pause déjeuner avec vue.

Arrivée à Kotor, nous trouvons une place gratuite directement (on devient bon à ce jeu là, on dirait) et allons faire nos emplettes dans un supermarché à côté, histoire de clore les incompressibles « courses pour manger et carte SIM pour internet (10€ pour 7 jours les 500GB, on utilisera jamais tout ça!) » et filons vers la vieille ville de Kotor et ses magnifiques remparts. Nous nous offrons la montée de la muraille de 4,5 km jusqu’au point culminant à la San John Forteress. L’ascension se fait par d’anciennes marches en pierre irrégulières qui nous donne un rythme assez aléatoire : grand pas, petite marche, double pas… C’est un peu chaotique mais l’effort en vaut véritablement le souffle court et les cuisses chaudes. Une vue imprenable sur toute la ville et la baie se dévoile petit à petit, marche après marche. Nous nous imaginons les anciens combats tenus sous nos pieds, les techniques de sièges possibles : nous comprenons tout à fait le choix de l’emplacement de la forteresse avec la vue à 360° : devant, la baie dont les bateaux ne peuvent arriver que de la mer et derrière, le flan de la montagne avec forêt et rocaille. Après une petite heure de montée, nous descendons d’un pas plus léger même si nos genoux tremblent un poil. Lola nous fait le spectacle : le concept de marches n’est pas du tout adapté au chien et elle nous fait bien rire avec sa queue qui fait l’hélicoptère à droite, puis à gauche selon la patte de départ. Quel phénomène cette louloute (et au passage, tout le monde s’attendrit devant elle… Elle finit même souvent dans les appareils photo d’inconnus).

Avec tout ça, il est déjà presque 17h et il va falloir se trouver un spot dodo dans la nuit (ce que je n’aime pas trop car tous les endroits semblent un peu glauque ou dangereux de nuit je trouve). Nous optons pour un terrain de sport abandonné qui se trouve sur notre route pour la visite du Mont Lovcèn de demain et sa merveilleuse route La Serpentine. Robert est full essence, full eau : ça va chauffer sec pour la montée. Notre technique pour le soulager : allumer le chauffage à fond, les vitres ouvertes car ça devient vite un sauna.

Les bons plans des vieux véhicules en montagne.


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