Lac de la Haute-Sûre

Avec tous les points wifi gratuite qu’on s’est fait dernièrement, nous avons des gigas en rab’ sur notre forfait donc hier soir, Guillaume m’a initiée à son jeu vidéo préféré : LOL (Ligue of Legends). On a regardé deux matchs du championnat mondial. Bon, clairement, j’ai compris les très grandes lignes du principe du jeu mais c’est complexe de suivre toutes les actions en même temps et de comprendre qui fait quoi avec quel pouvoir, mais guillaume est très patient et m’explique tout.

Réveil du matin frileux « t’as rêvé du Baron Nachor ? – Faut pas pousser quand même (rire). » On ouvre les volets et bam ! Un lourd brouillard nous entoure complètement et on distingue à peine la route en face. Bon, on va attendre sagement que ça se lève avant d’aller se promener pour avoir une petite vue sur ce lac de la Haute-Sûre. Nous optons pour une descente sur les berges du lac à travers une petite forêt et on continue notre marche quasiment les pieds dans l’eau sur les roches aiguisées. Nous rejoignons notre but : un pont flottant qui nous permet d’avoir une jolie vue du milieu de l’étendue d’eau, et avec les quelque nuages de brume qu’ils restent en surface, c’est féerique.

C’est un brave aller-retour car il n’y a que peu de ponts pour traverser et Guillaume n’est pas dans une forme olympique pour penser faire 20 km aujourd’hui. Il tousse un peu et commence à avoir besoin de son mouchoir en tissu tout le temps à portée de main : peut-être la douche était-elle trop froide finalement ?!

On prend la route et allons voir du côté du belvédère de Burfelt qui se trouve sur l’autre berge. Après une courte marche sur un sentier en forêt, nous arrivons au point de vue qui nous donne un panorama à 180° bien chouette « ça fait du bien de reprendre un peu de hauteur ! » La vue sur ce coude de lac sans aucun courant qui forme un jeu de miroir avec les arbres multicolores nous absorbe. Guillaume porte notre Lola pour qu’elle puisse elle-aussi apprécier la vue. Nous revenons à Robert par un autre chemin jonché de feuilles mortes oranges et où on va voir quelques constructions d’abris faits en bouts de bois. Autour de nous, une forte odeur de résineux, tout juste coupé, vole et on inspire de grandes bouffées d’air « ça sent vraiment trop bon. »

De retour au camion, on se prépare nos sandwichs qu’on mange finalement à l’intérieur, et avec un café chaud accompagné d’un Léonidas, on ne pouvait résister à notre petit confort.

Il est encore tôt mais on décide de filer nous garer sur un parking dans la capitale : Luxembourg, dans le pays de Luxembourg, on n’est pas perdu en somme. Nous visiterons la ville demain et Guillaume profite de cette fin d’après-midi pour regarder les couacs de notre maison roulante. Premier chantier : le système de démarrage via la clé qui nous fait prendre des suées tous les matins. Démontage et un coup de WD40 ; sans grand succès apparent « mais là, je peux pas faire plus… » Deuxième bricolage : le chauffe-eau. Je m’installe sur le siège passager avec mon crochet pendant que Lola migre sur son coussin à l’avant de Robert et que Guillaume retourne le lit et va voir sous le sommier l’objet du délit. « Essaie-là ?! – Ba, ça fonctionne. Trop fort ! » Enfin, il n’a touché à rien, juste l’action du Saint-Esprit il faut croire ; en tout cas, on croise les doigts pour que ça fonctionne comme il faut quand on voudra à nouveau se doucher dehors.

On prépare la visite de Luxembourg et ho joie ! Tous les transports en commun du pays sont gratuits. Génial ! Et les animaux de compagnie sont autorisés partout. Incroyable ! Grande classe ce pays pour ces habitants et les touristes.

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