Évènement nocturne d’hier : à peine venait-on de terminer la préparation de la salade du soir et allions-nous nous installer pour manger, que deux jeunes hommes, un peu timidement, viennent à notre rencontre. Ils nous demandent si on a un grosse corde car ils sont bloqués dans le fossé. Allez, c’est le moment de tester les sangles de Paco et la puissance de notre Roberto. Bon, par contre avant tout ça, il faut tout redéplacer dans le camion du mode couchage en mode roulage, et ça prend un moment cette affaire. On avait bien vu cette voiture passée un peu rapidement à notre goût, et pas manqué, ils ont du se prendre un nid de poule et perdre le contrôle du véhicule. Tout leur avant est dans le fossé, le pare-choc déjà sur les sièges arrières. On sort tous des voitures pour analyser la manœuvre à faire et Guillaume prend les choses en main : fixation de la sangle au-dessous de leur voiture puis à notre boule d’attelage, et c’est parti pour envoyer la sauce. Nous arriverons à leur permettre de reprendre de l’adhérence et à finalement pouvoir sortir du fossé. « You are our savers of our lives ». En remerciement, ils nous offrent une bombe anti-moustiques : il est vrai que là c’est critique niveau moustiques. Quelle aventure ! Dépannage validé !
Ce matin, c’est donc l’occasion de tester leur cadeau et on se la joue « local » avec notre aérosol à l’odeur fleurie. On file se promener une petite demi-heure jusqu’à un lac de marécage où nous pouvons en faire le tour sur des passerelles en bois « retour en Suède… » Plutôt concluant leur produit, Maga super, on réinvestira là-dedans la prochaine fois : c’est qu’on en consomme pas mal ; autant en France, on essaie de prendre des produits pas trop mauvais pour le corps, avec des huiles essentielles et tout le tralala ; clairement, ici, c’est l’efficacité avant-tout « y a pas à tortiller ! » tellement les insectes sont nombreux. Les paysages sont sympathiques entre pins, bruyères fleuries et roseaux oscillants.
Du coup, on décide de se faire une deuxième promenade sur un sentier un peu plus loin « Le sentier des roseaux du lac de Kaniera ». Bon, le début de la marche est un peu chaotique car il faut passer dans une forêt où bons nombres d’arbres sont tombés et où il faut enjamber tout ça ; mais ça en valait la peine. Nous arrivons finalement sur toute une partie faite entièrement de passerelles en bois mais flottantes cette fois : on traverse, littéralement, le lac en passant au travers des champs de roseaux aussi grands que Guillaume, donc pour moi, c’est la jungle. « Il est bizarre ce sol, il est pas palpable », nous marchons donc un peu d’un pas incertain et tanguant sur ces lattes de bois parfois bringuebalantes. Vraiment trop mignonne cette promenade. On termine en allant voir un point de vue d’observation d’oiseaux avec tout autour de nous des hirondelles qui volent et chantent. Quelques hérons et cygnes se dorent la pilule au soleil les pattes dans l’eau pendant qu’on prend un moment silencieux pour écouter le vent dans les roseaux. Paisible.
De retour au camion, on continue notre chemin en allant voir du côté de la côte, histoire de faire une trempette dans cette mer Baltique. Nous nous arrêtons à la plage d’Engure où Robert est bien à l’ombre et nous permet de pique-niquer à la fraîche, avant de prendre nos serviettes et notre louloute sous le bras pour aller voir cette plage.
Bon clairement, ça ne sera pas là qu’on va trouver de l’ambre mais c’est l’occasion pour Guillaume de faire sa première baignade dans une nouvelle mer de plus à cocher sur sa liste. Sable blanc et vaguelettes, pour les dames, c’est marche dans l’eau. On peut avoir pied très loin donc c’est un super exercice pour Lola qui nous suit de prêt : elle a bien progressé. L’eau est chaude et il n’y a que quelques petites méduses échouées donc Guillaume file se mouiller entièrement pendant que nous nous installons, toutes les deux, sur le sable fin. Moment de folie : on se met à creuser tous les trois dans le sable avec une Lola qui donne tout ce qu’elle a pour « trouver le trésor ».
Nous nous posons sur une seconde plage, du côté de la ville de Roja, pour pouvoir y passer la nuit. Ici, c’est plus cosy et seuls quelques locaux viennent se baigner en fin de journée et promener leur chien. Le sable est encore fin et les vagues calmes : encore une fois, pas d’ambre à l’horizon, alors. Tant pis, on se fait tout de même une balade les pieds dans l’eau (encore) même si Lola commence à en avoir marre d’être mouillée. « On l’aura eu notre été plage et canicule, finalement ! – Ouep ! »
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