Après une nuit bien reposante, on part voir cette fameuse plage dont les copains, Sam et Lou, ont aussi écumé le sable à la recherche d’ambre. On est plutôt confiant car on a eu de bons conseils sur comment chercher et où les trouver : à marrée basse, sur la deuxième vague d’algues échouées et puis il faut être méticuleux et patient en somme.
Il y a très peu de gens sur cette plage donc on prend notre temps ; mais au bout d’une bonne heure, toujours rien. « C’est un peu démoralisant, il suffirait d’une pour nous lancer ! » Un peu déçu, on décide de se faire une pause : je sors la serviette et me fait ma série d’étirements quotidien pendant que Guillaume et Lola profite du soleil allongés dans le sable. Un chien noir solitaire de moyenne taille s’approche de Lola qui se met en position « chasse ou jeu » ça dépend des jours et après un reniflage en bon et du forme, ils se mettent à jouer un peu ensemble : on est super heureux de la voir comme ça, détendue ; ça nous donne confiance sur la re-socialisation possible de notre louloute.
Tout le monde a récupéré donc on se fait le chemin en sens inverse et rebelote pour s’accroupir les yeux rivés sur les milliers de petits grains coincés dans les algues qu’on retourne délicatement. Guillaume s’exclame : « J’en ai une ! Microscopique mais la première ! » Il ne nous en fallait pas plus pour nous donner de l’élan et nous voilà donc à brasser des mètres et des mètres d’algues séchées dans lesquels vivent plein de petites bestioles « j’avais jamais regarder d’aussi prêt le sable je crois ! » Il ne se passe pas 5 minutes sans que l’un de nous deux ne trouve une petite pépite et c’est très encourageant. Guillaume récoltera même un bien gros spécimen de la taille d’une petite fève : chapeau bas !
2 heures plus tard et le dos qui commence à tirer, on retourne tout content de nous à Robert avec une vingtaine de petits éclats dorés que la mer a bien voulu nous laisser emporter. « On se refera une cession en Pologne. – Pour sûre ! »
13h passé, on mange notre repas de midi au calme dans cette forêt de pins pendant que de nombreuses voitures font des va et vient vers la plage. Notre dernier point de Lettonie sera mémorable : quelle trouvaille !
Allez hop ! Adieu les lettons « Dobrien Lituanie ! » Bon, clairement, les conducteurs des pays baltes sont tous pareils : impatients, collants et lourds sur la pédale d’accélérateur.
On se demande un moment si on va faire le bras de terre qui relie la Lituanie au bout de Russie mais se ne sera qu’un brave aller-retour et surtout le ferry coûte 23€. Finalement, nous passons notre chemin, c’est de la plage et des pins, chose qu’on a déjà plutôt bien vu ces derniers jours. On se trouve donc un petit coin en bord de lac pour finir cette journée tranquillement et prendre le temps de regarder ce qu’il y a à faire dans ce pays : il est vrai que c’est assez parsemé, les trois, quatre points d’intérêts trouvés pour le moment. A voir la suite et de toute manière on sait qu’il y aura déjà bien assez de chose à faire en Pologne, à n’en pas douter.
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