Pluie, pluie, pluie. Demi-tour sous la couette et on repique au sommeil pour une demi-heure : rien ne nous attend dehors. Encore une pâte à pain non-levée, on n’arrive à rien avec cette farine complète aux graines, donc ce matin, c’est petites galettes cuites à la poêle et franchement, c’est toujours une bonne option rattrapage.
Les gouttes ne résonnent plus sur le toit de Robert, allez hop ! On va saluer la Madonne sur son bloc de pierre. Le paysage est très vert et où que notre regard se pose, il y a une montagne ; c’est très reposant. L’air est humide mais dégage vite une chaleur qui nous fera regretter le pull. Les nuages et le brouillard sont encore présents par endroit nous annonçant une journée pluvieuse.
Encore de la route et c’est parti pour 1h30 jusqu’à notre point de chute dans la ville de Pozzuoli. On n’avait pas encore tester « rouler sous le déluge en Italie » et c’est sport. On a l’impression que les routes sont mal conçues et ne déportent pas du tout le trop plein d’eau sur le bas-côté mais plutôt directement sous nos roues. Ajoutons à ça les nids-de-poule plus ou moins remblayés et les autres conducteurs toujours aussi insistants ; ce n’est pas de tout repos et on est content de trouver, sur la fin, une belle route 2×2 voies à 90km/h. Ce matin, Robert nous faisait encore quelques caprices de démarrage de la clé et de feux clignotants-friens, et je suis bien contente d’avoir à nouveau tous les voyants en état de marche pour pouvoir signifier notre présence bien en avance aux italiens qui foncent pleine balle dans les rond-point comme si la route était en ligne droite sans céder-le-passage (Guillaume a compris que tout venait d’un faux-contact et de l’humidité dans le bloc d’ampoule de feu arrière, un coup de gratte-gratte, de WD40 et ça repart!)
Après un repas rapide (moins de 2h), on va se garer tout près de l’amphithéâtre de Pozzuoli que nous voulons aller voir cet après-midi, le troisième plus grand d’Italie. Malheureusement, une fois devant, on se rend compte qu’il est totalement en cours de restauration. On se fait tout de même le tour extérieur à travers les barrières pour voir un peu l’édifice et faire une photo « Danièl-gladiator ». On arrive à la porte d’entrée cadenassée où une femme nous annonce très gentiment que l’accueil vient de fermer mais qu’il faut revenir, ça vaut le détoure et c’est gratuit surtout. Bon, bon, on verra si on se fait l’aller-retour après Naples : c’est qu’on a un planning à suivre, nous (rire).
De retour au camion, on sort de cette ville chaotique niveau conduite routière pour arriver à notre camping-parking qui se situe entre Pompéi et Naples, nos visites des deux ou trois prochains jours. On a préféré opter pour une solution payante mais hyper bien sécurisée où on sera sûre que notre maison roulante et Lola seront bien à l’abri en nous attendant. 25€ par nuit avec « all included » : ça va y aller de la douche chaude !
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