Normalement aujourd’hui c’était douche matinale sur la plage… mais le vent et d’épais nuages s’opposent au soleil : on verra un peu plus loin sur la route, notre chair de poule n’est pas encore prête à se réveiller. On est parti vers le sud en hiver pour pas se cailler les miches tout de même !
Lola fait son « chien errant » et zone sur la plage, la truffe collée en permanence au sol. Un groupe de trois chiens fait son apparition et après des salutations cordiales, ils forment une petite meute : dès que Lola sonne l’alarme (après un autre chien ou un chat), les deux autres suivent : nous ne la reconnaissons plus, elle a gagné en assurance et en confiance pour défendre son territoire, c’est dingue (j’en radote même, Guillaume me dit).
La météo ne s’annonce pas meilleure pour la journée donc nous décidons d’en profiter pour aller faire une course dans un grand « mall » et trouver une petit sac à rando : un oubli majeur pour moi et qui va bien soulager notre dos pour les prochaines balades en se divisant les choses à porter. Comme quoi, la tête dans la guidon des préparatifs et on passe à côté d’un essentiel : ça sera un sac en plus, alors que j’en ai trois qui attendent à Toulouse « petite tête ! ».
Une fois l’accessoire trouvé « vite, vite, les 30 premières minutes de parking sont gratuites, il nous reste 2 minutes pour sortir », on va voir un vendeur de bric et de broc de camping-car qui, soit disant, peu échanger des bouteilles de gaz et/ou avoir des adaptateurs. Faux plan de ce côté-là. Il va falloir qu’on s’organise une recherche « gaz » d’ici la Turquie pour être sereins.
Rien de bien mémorable pour cette fin de journée sur la route où nous écoutons des chroniques de Guillaume Meurice (les quelques nouvelles de la France nous font rire jaune) et une interview de Mélenchon via Thinkerview (toujours intéressant… mais n’égale pas Dupontel, notre chouchou-penseur ! On a hâte de voir son nouveau film… heu… en 2025 alors).
Nous arrivons sur le superbe spot dodo juste juste dans la nuit et on verra ce que nous réserve la côte demain matin : on va sûrement rester deux nuits ici si la pluie ne nous fait pas fuir, histoire de profiter encore un peu des derniers moments en Grèce et d’une première baignade en Mer Égée pour Guillaume.
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