Patras

Malgré les nombreux moustiques qui nous empêchent de sortir trop dehors, c’est un spot idyllique. « The best plage of ricochets » et on a l’impression d’être seul au monde. Lola peut sortir dehors sans qu’on est besoin d’avoir tout le temps un œil sur elle vu que c’est désert.

Nous allons au petit port juste avant : on a vu qu’il y avait des douches de plage et de quoi remplir l’eau de Robert. Quel bonheur ! Prendre une douche (certes en maillot de bain) avec de l’eau à foison et en prime le soleil qui réchauffe le corps entre deux rinçage froid. Ça raffermie les chairs, on va dire.

J’ai quartier libre pendant que Guillaume fait la vaisselle et que les serviettes sèchent, du coup j’en profite pour me poster au bout du bout du quai avec un petit banc pour lancer « un appel à la Péloponnèse » au didgeridoo : un véritable moment suspendu pour moi.

Une fois le camion rempli d’eau, nous prenons la route vers le ferry qui nous permettra de traverser le golfe de Patras. Heureusement, Céline nous a donné un super conseil avant qu’on passe en Péloponnèse et nous a fait économiser une vingtaine d’euros en prenant le ferry plutôt que le pont. Merci bien !

A peine on se gare dans le ferry qu’il démarre aussi sec : timing perfecto et c’est parti pour 10 minutes de traversée les cheveux au vent (car ça commence à bien pousser sur nos deux têtes) et le visage au soleil.

Une fois descendu du bateau, nous filons vers Patras, la première grande ville. Nous commençons par visiter la superbe église orthodoxe avec toujours l’excès de dorure et de représentations bibliques qui nous font un peu rire, on l’avoue.

Ensuite on se balade dans les rues qui ne sont pas très attrayantes, soyons honnête ; de plus, on se rend compte que tout ferme à 15h30 pour rouvrir à 17h30 : les horaires des villes du sud en somme, mais nous n’étions pas préparé et nous arrivons à 15h31 devant le château aux portes closes. Oupsi ! Et l’odéon est en rénovation donc fermé temporairement. Oupsi ! Bon, Patras ne veut décidément pas qu’on la découvre et c’est avec un brin de tension dans l’air que nous revenons au camion. « Pa(ta)tras, tout le monde s’en va ! »

Deux choix s’offrent à nous : soit retrouver des français dans un camping ce soir mais ça nous fait faire un aller-retour et rien n’est encore véritablement calé avec eux ; soit on avance un peu sur la route de base vers Olympie. Il est 16h et nous préférons suivre le soleil plutôt que les gros nuages noirs qui arrivent et nous allons vers le prochain point de notre voyage. Nous les reverrons, pour sûre, bientôt car nous faisons le même trajet (et peut-être même on se prévoit un nouvel an à Istanbul ensemble).

Nous nous trouvons un spot dodo (de nuit!) en bord de plage avec les vagues à 50 m pour pouvoir y tremper les pieds demain à la première heure et, qui sait, peut-être Guillaume pourra-t-il sortir son cerf-volant ?!