Athènes – jour 1

Une nuit plutôt mitigée car un gros orage nous a réveillé vers 5h et Lola s’est réfugié dans notre lit jusqu’au matin. Après, le gros point positif c’est qu’aujourd’hui était une journée très ensoleillée vu que toute la pluie et les nuages avaient fait leur office sous les étoiles.

Plan t’attaque : Athènes, « notre première capitale sous le soleil ! Youpi ! »

On laisse Robert garé où il est avec notre Lola à l’intérieure pour la journée : les chiens sont interdits sur les sites. « Une petite moto à l’arrière nous aurait bien aidé » car en effet on commence par vingt bonnes minutes de marche pour rejoindre le métro qui nous emmène à l’Acropole. Grande première du voyage : on doit faire la queue pour prendre les billets d’entrée et il y a plutôt du monde, surtout qu’on était habitué à être seuls à chaque fois. On commence à attendre dans la file mais Guillaume s’impatiente assez vite (bizarrement) donc il achète les billets en ligne sur le téléphone. Quelle bonne idée ! On grille toute la file.

C’est quand même quelque chose d’avoir ces ruines en plein cœur de la capitale qui est juste gigantesque : des murs blancs à perte de vue. Nous sommes face à l’Odéon d’Herode Atticus qui est juste sublime avec ces gradins refaits à neuf qui s’opposent aux voûtes des murs en face avec de belles arches en pierres taillées. On rêvasse un peu et prenons le temps d’essayer de faire une photo mentale de tout ça. Plus haut, c’est un peu la cohue car tout le monde veut aller voir le point culminant de la visite : le Parthénon et le temple d’Athéna, qui sont majestueux sur cette colline, dominant toute la ville. Les colonnes sont reconstruites en grande partie et on est écrasé par cette hauteur et cette masse de marbre. Oua ! C’est quelque chose.

L’ambiance autour de l’Acropole est très chouette car il y a pas mal de musiciens qui jouent des instruments traditionnels type bouzouki et la langue grecque est très chantante : une touche d’immersion « locale » (cf Quotidien pour les connaisseurs).

Après 1h30 de visite, on se pose pour grignoter notre « snack » en bord de jardin public, histoire d’être un peu au calme après ce petit bain de foule touristique.

Nous voulions aller voir le Stadium mais le prix de l’entrée nous a refroidi donc on fait demi-tour pour aller se promener dans les ruelles du vieux quartier d’Anafiotika.

Au passage, on furète du côté de l’Agora qu’on voit à travers les grilles (toutes les ruines sont payantes et nous ne voulons pas trop entamer notre budget car on sait qu’il nous reste encore pleins de choses à voir en Grèce et on commence à avoir notre quota de vielles pierres).

Le vieux quartier est un petit coin de paradis grec : des toutes petites rues avec des escaliers entourées de murs blancs aux fenêtres et portes bleues « typique !!! » (comme on aime le dire souvent pour un rien). La fatigue de la journée s’est envolée face à cette promenade entre cactus, bougainvilliers, chats se dorant la pilule, terrasses de café… Une belle clôture.

Nous reprenons le métro en sens inverse et cette fois, nous chopons le bus pour revenir au plus près du camion : « Les capitales sont plus fatigantes que des randos de 5h ! ».

Notre louloute nous retrouve avec joie pour une dernière balade « coucher-de-soleil oblige ».

Demain, rebelote Athènes avec au programme le musée national de l’archéologie.

Pour l’instant, nous sommes juste claqués et la nuit arrive tranquillement au son du ukulélé de Guillaume.


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