Dimanche très studieux et hyper efficace. J’arrive à terminer l’écriture de l’ensemble des textes sans trop m’écœurer, c’est que ça en fait des lignes et des lignes. J’enchaîne avec la publication globale sur le site qui prend un temps monstrueux avec le « resize », ce qui laisse bien le temps à Guillaume pour préparer notre trajet pour les 4 prochains mois restants, soit encore 15 semaines « ça file, ça file ». Objectif donc : Rome pour le début Décembre « a vista de nas ! »
On se prend tout de même un moment de distraction ludique. On a découvert juste à côté du parking une énorme balançoire à quatre places familiale. On rêvait d’en trouver une avec les copains. Ça s’appelle du « kiiking » et Sam nous avait montré plusieurs vidéos sur la pratique de ce sport, car oui, c’est un sport. La règle est simple : se balancer jusqu’à arriver à faire un tour complet autour de l’axe central. Le record est de plus de 7m si mon souvenir est bon « ils sont fous ces estoniens ! » On monte donc sur l’engin et nous balançons d’avant en arrière. Les sensations sont assez fortes et la sécurité nulle, nos mains moites peuvent vite glisser sur la barre en fer, bref je flippe un peu, pendant que Guillaume s’amuse à essayer de faire des figures genre sans les mains, et si je me mets au milieu, en mode skate board. Pas d’accident mais une belle adrénaline qui nous ragaillardie pour finir nos devoirs.
Une journée somme toute assez tranquille où on se pose un moment pour regarder depuis la porte ouverte une mouette qui nous fait notre série-télé du jour : elle a déterminé son territoire entre trois rochers sortant de l’eau et on la regarde pousser des cris de menace lorsque le moindre autre volatile s’approche un peu trop prêt, à son goût. Il y a même parfois des combats fulgurants où notre chouchoute finit toujours vainqueuse.
Ralala, ces documentaires en temps réel vont nous manquer, je pense.
Aujourd’hui, notre voyage peut enfin reprendre des kilomètres, maintenant que tout notre rattrapage a bien été effectué en un temps record. Du coup, on file vite au seul Lidl de l’île pour remettre nos placards à flot ; on s’autorise une petite folie chacun : des nouvelles claquettes pour Guillaume et une robe pour moi. « Oulala, c’est Skoder ! »
On roule ensuite pour aller voir, de l’extérieur, les trois moulins d’Angla très bien restaurés. Faits entièrement de bois, ils trônent dans ce parc bien entretenu. « Mais ils peuvent pivoter ? – Ba, oui, c’est un moulin quoi. » Naïve, je n’avais pas compris le pourquoi du comment de la grande barre au sol qui permet aux moulins sur pilotis de pouvoir les faire tourner sur eux-même et les orienter dans le sens du vent, il y en a même un où ce n’est que la partie haute qui se bouge. Quelle ingéniosité !
Le tour se fait rapidement et on repart bien vite pour aller se poser sur un parking en bord de mer et manger nos petites douceurs salées made in Lidl avec vue sur un mignon petit ponton. Guillaume se chauffe pour aller prendre une douche via celle disponible depuis la plage. Malheur, l’eau sent l’œuf. Tant pis, quand il faut, il faut.
Nous arrivons finalement à notre point d’embarquement pour prendre le ferry qui nous ramène sur le continent estonien. La journée se finira en avalant un bon nombre de kilomètres (284) pour finir par se garer sur un spot RMK (des lieux de campements libres avec table, foyer pour faire du feu et bien souvent toilettes sèches ; on en trouve un peu partout en Estonie, c’est très pratique) dans le Parc National de Sooma dont nous irons faire une randonnée demain. A peine posés, c’est la farandole de moustiques qui s’attaquent à nos mollets et se cognent aux fenêtres de Robert, avides de nos corps gorgés de sang bien chaud, il y en a des centaines comme lors de notre première expérience en Finlande, voir pire peut-être. Demain, il va falloir bien réfléchir aux vêtements pour pouvoir un peu profiter quand même de la balade dans cette forêt bien humide et marécageuse. Gloups !
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