Parc Naturel de Rebil

Ce matin, 9h on ferme Robert, direction le Parc Naturel de Rebil dans lequel nous avons passé une nuit bien tranquille. A peine partis, on tombe sur des boites à plan en libre service qu’on trouve un peu partout sur les sentiers de marche touristique : très prévenants, tout est fait pour qu’on passe un super séjour. Guillaume nous concocte un petit circuit pour faire une boucle et passer par quatre points de vue donc potentiellement quatre sommets. Bon, on est au Danemark et le point culminant naturel du pays se trouve à 171 mètres d’altitude donc on ne risque pas grand-chose en dénivelé cumulé. Sommet maximum prévu : 109 mètre, rien que ça ! Le paysage est très beau avec toute cette bruyère mais il nous manque cette touche de mauve qu’y doit être magique quand tout est en fleur ; pour le moment, nous n’avons que les bourgeons blancs naissants, signe du début de Printemps. Le parc est aussi une zone de pâturage et Lola doit donc resté en laisse, même si nous ne croiserons aucun bovin. Le soleil fait son timide et nous supportons bien la veste dans la partie forêt de mousse du début. Nous tombons ensuite sur une magnifique source d’eau claire et fraîche qu’on en boirait presque. Un calme règne dans ces collines et nous sommes silencieux dans notre marche comme pour nous réveiller en douceur. A plusieurs endroits, il y a des zones pour faire du feu avec arbre pré-coupé, scie et grille de barbecue : un pays qui responsabilise ses usagers donc tout est nickel, bien rangé et propre ; franchement, très agréable de se balader dans ces endroits.

11h30 on retourne au camion pour préparer notre repas, enfin repas, je veux dire wrap habituel du midi, et au loin deux personnes avec un chien nous saluent en français : le van d’hier qui nous a retrouvé dans le parc. Eux ne font que commencer leur promenade donc nous ne partagerons pas plus aujourd’hui.

Allez hop ! On reprend la route vers deux points « troll » : et oui, sur notre chemin vers Aarhus, la prochaine grande ville, il y a deux fameux géants de bois, on ne peut pas louper ça.

Le premier se situe dans une petite forêt où il semble faire le gardien des légendes avec son grand livre dans la main et son bâton de chaman.

Le deuxième, qui est le favori de Guillaume, clairement, on ne peut pas le louper : à cheval sur une voiture rouge, il dévale la pente herbeuse les cheveux dans le vent, et du vent, il y en a sur cette colline. Excellent !

Le ciel devient petit à petit d’un gris sombre et nous rentrons vite nous mettre à l’abri avant que le déluge d’eau ne s’abatte sur nos têtes. Encore 20 minutes de route et nous voilà arrivés à notre point dodo du jour, dans le Parc Naturel (encore un) de Molsbjerge, au bord de la baie Kalo. Au départ, nous devions aller directement à Aarhus, qui semble être une chouette ville à visiter mais la météo ne sera pas clémente avec nous demain après-midi ; donc on va sûrement rester dans le parc, histoire que la pluie passe et on avisera : notre seule vraie contrainte finalement dans ce voyage, c’est « quel temps fera-t-il ? » ; franchement y a pire…