Zadar

Changement d’heure qui nous amène petit à petit un peu plus vers l’hiver et nous vers le sud.

Ce matin, nous petit-déjeunons dehors tellement l’air est doux. Lola est enfin libre de ses mouvements (sans laisse vu qu’on est en pleine nature assez loin de la route) et part en quête d’on ne sait quoi, encore un brin clopi-clopan (probablement les 5h de marche d’hier qui lui chatouille son entorse).

Avec ce superbe temps et sans voisins, je sors enfin mon didgeridoo pendant que Guillaume fait la vaisselle : un bonheur (le souffle continu revient assez rapidement, ça me rassure, j’espère vraiment pouvoir m’amuser avec au court du voyage : c’est le moment parfait).

Notre visite d’aujourd’hui sera Zadar à 40mn de notre superbe spot dodo ; donc on prend le temps de s’arrêter en chemin pour aller voir de plus prêt l’église Crkva Duha Svetoga, perdue dans l’eau du lac que l’on peut rejoindre par une passerelle presque engloutie : une belle traversée.

Nous reprenons la route vers Zadar et son fameux orgue marin : un moment très poétique où l’on s’assoie en bord de mer et où on laisse les vagues et le vent jouer de l’instrument : la chanson des vagues.

Nous sommes partis la fleur au fusil en manches courtes car le soleil chauffe bien mais le vent marin nous fait revenir assez vite au camion. Nous prenons quand même le temps de voir l’église Saint-Donat, la place du Peuple et la place des Cinq Puits qui nous donne une belle vision de l’ancienne ville.

Avec tout ça, on a sévèrement faim et Guillaume nous dégote un petit spot pique-nique en bord de mer sous les pins : une merveille. Soleil, cailloux et pâtes au gorgonzola : que demander de plus.

Après avoir récolter deux ou trois cailloux originaux (ça commence, on amasse des trucs), on part vers Sibenic que nous voulons visiter demain.

En chemin, nous nous arrêtons pour aller voir une grotte, repérée sur la carte. Heureusement que l’application Visorando était là pour nous montrer le chemin car c’est la jungle, limite il fallait la machette pour débroussailler les ronces qui griffent les bras et les jambes de Guillaume en short/tee-shirt.

Après une dernière petite montée rocailleuse dans la forêt, nous arrivons devant ce trou avec une belle vue en hauteur sur les îles au loin. Nous nous engouffrons dans la grotte qui est composée de plusieurs salles. Un bruit suspect nous fait rebrousser chemin assez rapidement « j’y vois rien j’ai que mes lunettes de soleil… ». Découverte dans la terre de l’entrée, deux douilles de pistolet (gravées de 1980 et 1990) : on les garde comme souvenir mais nous filons en se racontant des histoires de guerre ou de gang rivaux. Parfois l’imagination dépasse la raison.

Nous arrivons à 17h au parking de Sibenic pour être prêt pour la visite matinale de demain (la nuit est quasi là déjà). Ho joie, un cirque est installé sur ce même parking : « poampoam poampoam les éléphants ! ». Miracle, la musique s’arrête tôt donc on va avoir une nuit plutôt tranquille (on espère).




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