Neurathen Castle

On décolle relativement tôt de notre super coin dodo relax d’hier pour filer voir le pont du bastion à Neurathen Castle, point que Guillaume avait repéré sur le précédent voyage de La Carapate.

Nous nous garons sur un parking moyennement cher : 5€ les 24 heures donc on se dit que ça ira vu que la balade est gratuite. Gros hic ! Le parcmètre, qui normalement prend le paiement par carte, ne veut que des pièces et un peu plus haut dans le village, on a vu une camionnette avec un sabot jaune donc pour sûre la police passe dans les parages. Malheur, nous n’avons qu’un billet de 50€ et le village est quasi désert. On part en quête d’une boulangerie ou autre pour faire de la monnaie. On tombe sur une femme qui arrive à décoder nos gestes, vu qu’elle ne comprend pas un mot d’anglais, et nous amène jusqu’à chez le docteur où deux secrétaires, bien aimables, nous donne des « coins ». Sauvés ! Sinon on aurait moins été détendu pendant la balade sachant Robert hors-la-loi.

Nous voilà donc enfin sur le sentier direction ce fameux pont, l’esprit tranquille. Dès le départ, ça commence bien car on tombe sur notre futur maison allemande : c’est écrit dessus littéralement avec nos initiales G.E. Trop rigolo. Bien entendu, Lola nous accompagne toujours de bon cœur, queue en l’air et « noodles » au vent.

La première partie est très chouette, entre falaises mousseuses et un cours d’eau tranquille qui amène son lot de fleurs éclosent et d’oiseaux chantant. Puis nous arrivons à la partie « technique » où il faut monter des centaines de marches, et plus on monte, plus il y a de monde. Nous entendons énormément parlé allemand et très peu anglais, encore moins français. On pensait qu’après le lundi de Pâques, ça se serait calmé : il faut croire que non. Point positif d’avoir autant de touristes, il y a beaucoup de chiens en laisse donc c’est le moment parfait pour travailler le refus « tu laisses » avec Lola : une belle réussite de notre louloute. On est très content d’elle et de nous. On sent un mieux dans sa décontraction et dans son approche moins direct avec tous les chiens. Maintenant, reste à bien consolider tout ça.

Nous arrivons tout en haut avec une vision sur le fameux pont et les formations rocheuses sculptées par l’érosion. Même si il faut parfois faire la queue pour accéder à un point de vue panoramique, nous arrivons à apprécier le moment malgré la foule. Le soleil aide beaucoup aussi. On fait, tout de même, assez vite le tour des lieux et redescendons par un sentier en forêt. C’est l’heure pour nous de faire la pause pique-nique. « Ça te dit, là ?! » Nous grimpons sur un banc de chasseur en hauteur avec vue sur le feuillage des arbres. Au top ! On a attaché Lola au pied du « bousin », on espère juste qu’elle parte pas en courant et nous emmène le piquet avec, ça fait un peu haut pour finir les fesses parterre.

De retour au bercail, on prend le temps de se faire un café accompagné de gaufrettes citronnées Manner, le goût de Vienne, avant de prendre le route vers Dresde. En chemin, on s’arrête à un Obi, le Castorama d’ici, pour acheter des joints pour, encore et toujours, notre gaz bulgare et aussi pour essayer de trouver de quoi remplacer l’embout en latex de Didier, mon nouveau didgeridoo : je me suis aperçue que je suis allergique à ce type de latex et je finis au bout de dix minutes de jeu avec une lèvre digne des plus beaux rattaches de chirurgie esthétique. La loose. Pour la moment, pas de vrombissement pour moi.

Arrivés à Dresde entre deux averses, nous profitons d’une accalmie pour une promenade, main dans la main, le long de l’Elbe « ça fait penser à Toulouse et la prairie des filtres » : le beau temps nous rend nostalgique des apéros entre amis sur l’herbe de la Ville Rose. En tout cas, les quelques bâtiments qu’on voit au loin nous promettent une bien belle visite demain.

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