« Topo du jour : c’est qu’on a bien roulé ! »
Objectif : arrivée tout en haut de l’Allemagne ce soir pour pouvoir profiter de la côte et de cette nouvelle mer. On se fait sur la route un stop pour aller voir les ruines de « t’es sûre que tu veux le nom ? » Zisterzienserklosters Himmelpfort, dans un village de pêcheurs sans pêcheurs mais avec des rameurs. L’endroit est tout mignon avec la vue sur un des nombreux lacs du Parc Naturel Uckermärkische Seen. On en profite pour faire une petite balade en forêt pour nous ouvrir l’appétit et ensuite manger des wraps au soleil sur un banc en regardant les marins passés l’écluse d’à-côté. Un bon samedi tranquille où les gens autour jouent avec leurs enfants sur la balançoire, où des touristes viennent prendre quelques photos des ruines et de l’église attenante bien fleurie, où une famille revient d’un tour en canoë, bref, on se sent un peu comme chez nous.
Une fois la dernière gaufrette Manner au citron mangée, nous reprenons la route pour aller voir la mer baltique qui est à encore presque 3h.
« Ho c’est joli ici, on s’arrête ? » Parfait pour faire une pause et un changement de chauffeur. Nous allons voir les beaux bâtiments de la ville de Neubradenbourg qui possède encore des murailles bien conservées. Ce qui nous a attiré directement c’est la brique rouge. Partout, partout. Nous passons devant l’incroyable église Marienkirche ; on se fait refoulé à l’entrée car en fait, le monument a été reconverti en salle de concert : l’acoustique doit être folle et le décor mystico-mystique. Tant pis pour nous.
Allez, encore 2h sur les routes allemandes entre lacs, pampas, forêts de pins et routes à bosses « je ne savais pas que l’Allemagne avait autant de marécages, de zones humides. » On croise souvent dans les champs de grandes grues cendrées à tête rouge et à nouveau nos amies, les oies sauvages.
200 kilomètres d’avalés aujourd’hui. Nous voilà dans la région de « attention aux fautes d’orthographe ! » Mecklenbourg Poméranie Occidentale et on est bien content de se poser (enfin!) avec au loin cette fameuse mer baltique dont Guillaume rêve tant d’aller toucher « demain, peut-être… »
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