Cette fois, on a essayé une nouvelle position pour dormir : Guillaume me donne sa place et je peux caler les oreillers sur le dossier du siège conducteur et dormir en position quasiment assise. Résultat très concluant, nous avons pu passer une nuit relativement tranquille niveau toussotement. Alléluia ! (Même si Guillaume aime pas trop ce côté…)
Après une vidange des eaux grises et un remplissage de l’eau douce, on reprend la route pour aller visiter la ville de San Gimignano. On est surpris par le nombre de camping-cars italiens sur tous les parkings qu’on a fait, on n’en voyait pas tant dans les autres pays mais en Italie, ils sont en force ; il y en a même qui ont l’air de vivre à l’année dans leur véhicule. « Des italiens en Italie, quoi ! » Guillaume ne comprend pas mon observation.
Arrivée dans la ville, nous nous garons sur un parking autorisé pour les véhicules de moins de 6m : c’est dans ces moments-là qu’on aime notre Robert et sa petite taille. Y a pas à dire, si c’était à refaire (et qu’on avait budget illimité), on opterait pour le même gabarit que notre Renault Master en longueur mais avec le lit en hauteur. Durant tout le voyage, nous n’avons jamais eu de barres de hauteur à passer ou de limitation dérangeante, alors que pour la largeur et la longueur souvent, notre Robert nous a bien sauvé la mise.
Bien installé donc sur cette place, nous laissons notre maison roulante pour aller flâner dans cette bien jolie ville médiévale. La construction de San Gimignano remonte au Xème siècle et à la belle époque, elle était composé de 72 tours de pierres et de hauts remparts ; aujourd’hui, il n’en reste que 14 encore debout, pour notre plus grand plaisir. A cette période, il y a assez peu de touristes et on peut flâner sans être trop submerger par les gens. On lève haut nos têtes pour apercevoir ces grandes tours cubiques. La ville est très bien restaurée et il plane une véritable ambiance médiévale avec des petites échoppes vendant des bidules en cuir ou encore des restaurants thématiques. Au détour d’une ruelle, on parcourt un petit jardin d’oliviers où un musicien joue d’un instrument à cordes traditionnel du genre « doucemelle » : on se pose sur un banc, histoire d’écouter quelques minutes cette douce mélodie vraiment envoûtante. En haut des remparts, la vue est très chouette, on aperçoit tout le domaine autour avec les champs d’oliviers et les vignes sur les vallons avec bien plus loin encore des montagnes pastels.
De retour au camion, on mange notre repas de midi avec vue sur ce beau panorama et cette fois, on prend le temps d’un café-madeleine. Oui, le café est l’option qu’on s’autorise ou pas selon si on est un peu pressé par le timing ou si on veut glander encore 30mn.
Deuxième visite de la journée sur le thème médiéval : Monteriggioni. Pour une fois, on se paie le luxe du parking payant à 2€/h directement aux pieds des fortifications. Collier orange au cou de Lola et on file voir cette pépite. A peine les portes passées qu’on est envoûté par cette plénitude de ce genre de petite ville en pierre et plantes grasses toute mignonne. Le soleil, peu de touristes, des magasins hand-made de cuir, les remparts autour. On marche tranquillement main dans la main un peu léger de bonheur et de tranquillité : l’effet du sud et des oliviers, probablement ; on prend le rythme « à la cool ». L’intérieur se fait rapidement et on en profite pour faire également le tour des remparts de l’extérieur pour faire de jolies photos. L’énergie de la campagne italienne est vraiment spéciale et nous va bien.
Allez on a assez marché pour aujourd’hui donc on file se garer sur notre point dodo du jour à 15mn en bus de Sienne, que nous allons visiter demain. Tickets de transport achetés et élaboration des sandwichs fait ; on est paré pour cette belle grande ville.
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