Encore et toujours ces bruits d’explosions plus ou moins proche et plus ou moins fort. C’est quand même une affaire pas possible ça ; depuis notre premier jour au Pays-Bas, on entend ça tout le temps, surtout en soirée. Je cherche sur Internet « bruits explosion pétards Pays-Bas » : bon, notre ami Google n’a pas sorti un résultat très très probant mais il semblerait que les néerlandais soient fans de pétards et même de très gros pétard et que bien avant le jour de l’An, où le pays devient un vrai feu d’artifice en puissance, de nombreux jeunes s’amusent à faire exploser ces petites bombinettes un peu partout. Mouai… Moyennement convaincant « mais nous n’avons pas d’autre explication… »
Malgré le fait que le coin dodo soit assez prisé des locaux pour venir faire on-ne-sait-quoi avec leur voiture allumée ou pour manger un MacDo dehors au cul de leur véhicule, on a passé une relative bonne nuit ; surtout qu’au matin, une petite balade artistique nous attendait juste à-côté et ce n’est pas pour déplaire à Lola. Nous marchons donc sur un sentier regardant à droite et à gauche tout un tas de sculptures en fer ou en bois, faisant de bien belles photos, avec un soleil qui montre son nez pile au bon moment. Lola est laissée sans laisse et peut aller à la rencontre de deux chiens qui se baladent également. Clairement, en liberté, elle n’est pas du tout agressive et se met en mode jeu même, il faut croire que la contrainte de la laisse et de la frustration de ne pas aller voir l’autre chien peut être un angle à travailler plus précisément.
A peine tous rentrés dans Robert que la pluie se met à tomber. On file donc dans un Lidl « rapide, il ne manque que le beurre du matin… » finalement on ressort avec deux sacs : tout rentre dans les placards, c’est déjà ça. La pluie, la pluie, la pluie. On se trouve un endroit tranquille avec vue sur un fleuve depuis la première île de Zélande et restons bien au sec dans notre camion où, malheureusement, la buée et les gouttes de pluie font écran « on voit rien de rien ». Tant pis.
Une fois l’essorage des nuages terminés, nous reprenons la route en direction de notre visite du jour : la ville de Zierikzee, qui se trouve sur la deuxième île. Une fois garés, nous suivons un chemin tout tracé proposé par le site internet de la région et qui nous fait passer dans de toutes mignonnes ruelles pavées. Nous nous arrêtons un moment pour faire le tour extérieur de la Dikketoren (62m de haut), l’unique tour de la cathédrale, datant du XVIème siècle, ayant survécu à un grand incendie. Nos pas se mêlent à ceux de nombreux allemands qu’on croise sur les trottoirs mais l’ambiance est paisible. Nous retrouvons de jolies façades de maisons et leurs volets en bois peints. « Ho non, c’est en travaux ! On se disait des travaux l’hiver pour préparé l’été et des travaux l’été vu que l’hiver il fait trop froid, mais en fait y a des travaux partout tout le temps… » Nous ne verrons donc que les échafaudages et les tissus tendus sur ce qui semble être un sympathique musée et également un moulin en bois. Dommage. Nous passons ensuite par le port avec ses bateaux en mouillage et son pont levis en pierre. 5Km dans une ville dont nous n’aurions pas eu idée d’y mettre les pieds sans une bonne communication de Zélande : chapeau bas.
On prend ensuite tout un moment pour chercher sur Park4night un coin sauvage ou non pour dormir ce soir, mais les endroits gratuits proposés semblent tous fréquentés par la police qui met des amendes de 150€ voir 300€ selon les histoires ; au Pays-Bas, le camping sauvage ne semble pas véritablement autorisé et sur les îles, c’est encore pire. On se replie donc vers un camping pas trop trop cher juste à côté de notre visite de demain où une bonne douche bien chaude et de la wifi gratuite nous détend : finalement, il nous fallait bien ça pour (sur)vivre à nouveau (à) un deuxième automne en camion, avec l’humidité ambiante incessante et les matins frisquets.
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