Edam

Guillaume est déjà nostalgique du voyage alors qu’il n’est pas terminé… Il me fait donc la lecture des articles publiés sur le site de La Castouille et on se remémore nos premiers kilomètres et nos premières aventures en Italie : un an, jour pour jour ! Heureusement qu’on a tenu notre régularité car sinon nos mémoires n’auraient rien retenu, il faut croire. Un paragraphe et tout le reste se déroule dans nos neurones. Choc de nos têtes de « minots » beaucoup, mais alors beaucoup, moins chevelus.

Le parking est calme pour une nuit tranquille ; malheureusement, je me fais une bonne insomnie et dévore donc mon livre en cours, un bon polar de Grangé, de 2h30 à 6h. « Oua ça c’est des yeux pas réveillés ! » Du coup, on traîne un peu au petit-déjeuner, en laissant le café faire son office de débrumage. « Bon, on y va ! » Comme à chaque fois, on a un timing parfait et on voit débarquer trois grands bus de touristes qui viennent faire la visite. 10H30 une mauvaise heure. Tant pis, on y va tout de même. C’est très vite la cohue ces voyages organisés et on a la tête comme une pastèque. Une femme nous dit qu’on pourra avoir des explications en français mais un peu plus tard, donc on suit le groupe en anglais pour avoir des explications sur la fabrication de sabots en bois. On sent que la boutique est très très bien rodée niveau tourisme : la partie boutique et achat de souvenir fait deux fois la taille de la partie « visite », c’est pour dire. On regarde les rayons de vente de sabots en tout genre et à tout prix et on continue avec les nombreux étalages de fromages et les assiettes de dégustation : on se munie d’un « pic-pic » et on goûte à tout, voir même on re-goûte nos préférés genre celui au lait de chèvre. Notre tour arrive et on suit une femme qui nous fait une description éclaire en français ; en même temps, on est que tous les deux, c’est du particulier. On se demande quand même si ils font le fromage tellement ça ressemble plus à une attraction touristique et une boutique qu’une ferme. Un deuxième tour par la dégustation, on ne va pas se priver. Ça parle espagnol ici, puis anglais, là ; tous les touristes ressortent avec un sac de courses, alors qu’on zigzague dans la file d’attente aux caisses. Vu les prix, on n’achètera pas notre fromage ici.

Finalement, on a encore le temps d’aller voir le marché aux fromages d’Edam Edam qui est dans le village d’à-côté. On arrive à garer Robert sur la dernière place libre d’un parking gratuit et on part à pied pour flâner dans les rues. On adore l’ambiance hollandaise et surtout ces maisons trop mignonnes entre les nombreux canaux. Les maisons ont des petits ponts pour accéder à leur entrée, c’est très fleuri et hyper paisible. Ça contraste avec le remue-ménage de tout à l’heure. On arrive sur la petite place au marché où on découvre une statue représentant les « tireurs » traditionnels de fromage sur des genres de luges en bois. Le marché est tout petit en cette saison mais il y a un camion-fromagerie : pile ce qu’on voulait. Le fromager est souriant, bilingue anglais et ne lésine pas sur les tranches de fromage pour goûter le produit. On repart avec un bon morceau d’Edam 3 ans d’âge avec le petit grain de sel qui croque sous la dent comme on aime et un autre de 6 mois plus crémeux et doux. Mission accomplie. On continue un peu à marcher le long des rues d’un pas lent et les yeux tournés vers toutes ces briquettes rouges. « Viens, on s’achète une raclette à fromage. » Avec d’aussi bons fromages, on veut faire comme les professionnels. Ce sera notre souvenir « utile » des Pays-Bas.

Ce matin, Guillaume a repéré une grosse flaque de liquide de refroidissement sous Robert et on a clairement vider un réservoir plein en moins de 800 kilomètres, soit 5 jours ; chose très étrange quand même. Du coup, c’est après-midi « bricolage ». On se trouve un coin plat un peu hors centre-ville avec un grand parc autour pour laisser Guillaume regarder le moteur et que les dames, elles, aillent se promener. C’était sans compter sur la jeunesse qui s’est mise à faire exploser des pétards donc impossible de faire sortir Lola du camion : quel dommage, c’était un endroit spécial pour les chiens avec toute une zone « chien autorisé en liberté sans laisse », elle aurait pu jouer et sociabiliser mais là, il ne faut plus y compter.

Je change donc de rôle et fait l’assistante du mécano et soutien moral. Heureusement, la pluie nous laisse tranquille donc il peut s’allonger sans soucis sur le sol. Pas de véritable fuite visible ; en même temps, c’est un peu compliqué de voir là-dessous. Bon, de toute manière, on ne pourra pas faire la réparation tous seuls donc on file voir un premier garagiste dans le village qui nous réoriente vers une concession Renault. Pile poil avant la fermeture, on laisse notre numéro de téléphone à l’accueil et on croise les doigts pour qu’il nous rappelle demain pour un mini-créneau et évaluation des dégâts.

On se trouve donc un coin dodo sur un parking de piscine avec un grand jardin public autour qui nous permet de faire tout de même une promenade à louloute et nous, de nous vider un peu la tête.

Ralala, allez Roberto ! Encore trois mois au moins…

2 réponses à “Edam”

  1. Avatar de Saulnier viviane

    Be dites donc, votre fromage à l’air coriace, 3ans évidemment,il ne doit pas être « piqué des hannetons « côté goût 😋.Be ma lolo, demande à guigui qu’il te chante une berceuse pour t’endormir 😴.Sans doute la santé de robert qui vous soucie ??.Mais il est fidèle, le plus dur est fait il va tenir le coup 🤞🤞.Gros bisous à vous trois 🥰

  2. Avatar de Mamanclo
    Mamanclo

    On croise les doigts, mais il est quand même bien costaud ce Robert, Il a bien franchi toutes les étapes et va vous ramener à bon port. 😉🫶

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