Reine

Rien n’avait encore été précisément choisi sur le programme d’aujourd’hui et lorsque Guillaume me susurre à l’oreille « il est 8h, si on randonne c’est maintenant après il pleuvra… » Demi-tour sur le côté et on se rendort pour encore deux heures. Le corps en avait bien trop besoin, semble-t-il. Du coup, on décide de se faire une journée tranquille en restant au même endroit, certes pas un super spot exceptionnel mais au moins on est à un kilomètre du départ de la randonnée que nous repoussons pour demain matin : on va se la jouer lève-tôt, avec départ à 4h du matin sous un soleil annoncé et pour éviter la grosse masse de touristes qu’on voit défiler comme des petits points sur le sommet de la crête de la montagne.

Histoire de s’occuper, on sort un gros jeu « Luciole » qui nous fera terminer la partie à 14h. On mange encore une fois à l’heure espagnole mais qu’importe, on vit au rythme de nos envies, ici.

La météo nuageuse mais non pluvieuse nous fait chausser nos baskets pour aller voir un peu le village de pêcheurs de Reine et surtout aller grapiller de la wifi gratuite au magasin Coop. 8km aller-retour, ça nous fatigue un peu pour pouvoir nous coucher plus tôt que d’habitude et ne pas maudire le réveil de demain matin.

Une deuxième journée dans les Lofoten en mode « relax » : on se donne encore un bon mois en Norvège de toute façon ; on ne pensait pas y rester autant de temps au départ de tout ça mais quand on voit toutes les randonnées possibles et les jours de pause qu’il faut entre chacune, ça ne sera pas de trop. En même temps, c’était notre objectif numéro un du voyage et pour sûre qu’on n’y reviendra pas une seconde fois par ici : d’une, c’est loin et de deux, c’est bien trop cher pour vouloir le refaire. Si on se refait une expédition de « La Castouille en Robert », on visera peut-être l’est de la Turquie ou bien la Roumanie ou encore la Suède, des pays que nous avons adoré et qui nous laisse un goût d’inachevé, même si un petit nouveau, le Maroc, pourrait vite nous faire de l’œil.