Ce matin, réveillez comme d’habitude vers 8h, nous nous attelons au petit-déjeuner en planifiant notre balade matinale et notre passage de frontière. « Tiens, un sms de Bouygues. » Misère de misère ! Notre opérateur nous informe que ça fait plus de 4 mois que nous utilisons en majorité notre forfait français à l’étranger et que dorénavant toute communication et notre internet sera facturé en hors-forfait et qu’il faut qu’on utilise 4 mois en France notre forfait pour pouvoir à nouveau bénéficier d’un usage à l’étranger. What !!! « Pas possible ! On venait enfin de retrouver du gaz et les choses roulaient tranquille ! » On annule notre programme pour le moment, il faut absolument boucler cette histoire. Laborieusement, on arrive à avoir quelqu’un de Bouygues pour nous confirmer juste que « oui, c’est la législation française en terme de communication. Prenez une carte SIM dans le pays que vous visitez. Vous avez 15 jours avant que la nouvelle tarification s’applique. » Bon, on n’est pas plus avancé. Après échanges avec mon opérateur Free et quelques messages « help » au groupe Whatsapp des français en Scandinavie, nous trouvons une solution, qui devrait tenir la route jusqu’à la fin du voyage : nous résilierons Bouygues pour passer chez Free mais avec une carte SIM dématérialisée qui nous permettra donc de ne pas avoir besoin d’une boite postale pour recevoir la nouvelle carte. Si au bout de 4 mois, rebelote on a une alerte, je changerai mon forfait Free pour passer sur une version compatible avec la fin du voyage. Bref… Y a plus qu’à trouver un endroit en « free wifi » pour prendre le temps de souscrire à tout ça posément. Une prise de tête administrative qui nous a vidé de notre énergie, et ça, dès 9h du matin, y a pas pire.
On se fait tout de même une petite balade pour s’aérer la tête et aller voir ce site possédant la plus grande formation de menhirs, en Suède, datant de la pré-histoire. Avec tout ça, il est presque midi quand nous prenons la route direction la frontière norvégienne qui n’est qu’à une grosse demi-heure.
On se fait un petit détour remplissage d’essence de Robert avec un prix encore correct ; après conversion, 1,55€, alors qu’on sait déjà qu’il faudra avoir l’œil et le bon en Norvège pour repérer le moment où les prix ne sont pas trop élevés vu qu’ils peuvent varier d’une heure sur l’autre.
« On traverse déjà le fleuve ?! C’est le panneau de la frontière. » On prépare en vitesse tous nos papiers ainsi que ceux de Lola pour le passage à la douane et autres formalités. « Mais… ba, tcheck on est en Norvège ! » Étrange, on pensait avoir au moins un check-point vu qu’on sort de l’Europe mais rien du tout. Tant mieux, même si on aurait aimé limite se faire arrêter pour montrer qu’on est des bons élèves et que notre toutou est en règle. « On aurait du prendre des patates, tiens ! (rire) »
Nous n’avons pas de points repérés avant Oslo qui se trouve à presque 4h de route donc on va faire le chemin en deux fois, surtout qu’on se sent vraiment « éclatax » sans avoir rien fait de spécial : fatigue mentale. Un stop près d’un lac pour manger une bonne salade rafraîchissante, il fait bien trop chaud pour manger « chaud ». On a repéré en entrant dans la ville, des caméras qui doivent scanner les plaques d’immatriculations. Heureusement, nous nous sommes inscrits sur une application Epass24 qui nous permet de payer les redevances routières et autres péages sans soucis. On verra la facture globale à la fin du mois, mais on sent que ça peut être assez salé.
Aaaa la Norvège. Notre objectif number one du voyage et ça y est, on n’y est. Enfin c’est pas encore les Lofotens et le Cap Nord mais on y est, quoi.
Bon réglons cette histoire de forfait de m… On se dégote une free wifi dans une marina et c’est à l’ombre d’un arbre, les fesses dans l’herbe que nous pianotons tous les deux sur nos téléphones pour résoudre tout ça. Une fois, détenteur d’une nouvelle carte e-SIM, dont on espère la compatibilité avec l’IPhone de Guillaume (ça devrait le faire), on repart pour se poser en bord de plage pour profiter un peu du soleil et pourquoi pas d’une baignade de fin de journée. L’eau a bien trop d’algues et de vase pour nous séduire mais nous prenons le temps de sortir la nappe pour nous caler pour un brin de lecture.
Une première journée « pas ouf » pour marquer le début de notre épopée norvégienne mais tout vient à point à qui sait attendre.
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