Petit-déjeuner avec vue sur un pâturage : quoi de mieux pour commencer cette journée ?! On y ajoute une famille de chevreuils (encore vivante) qui broutent l’herbe juste devant, et la carte postale est parfaite.
Le départ de la randonnée se situe à 5mn en camion sur une station de ski.
On serpente à pied entre forêt de sapins gigantesques et gros blocs de rochers tombés de la montagne. L’intitulé de la balade « labyrinthe » porte bien son nom : on monte sur des gros cailloux, on passe entre des gros cailloux, on sautille sur des gros cailloux… Notre chamois de la ville (Lola) est heureuse et retrouve son instinct de chasseuse avec la truffe dans les fougères : elle crapahute partout et suit très bien l’allure.
Nous avons un sentiment d’écrasement face à cette vieille immense montagne qui nous domine avec à ses pieds ces énormes blocs de rocaille qui font 3 fois notre taille. Au loin on entend des bûcherons qui travaillent dur et des gros « crac bam » quand un arbre entier s’effondre sous leur tronçonneuse : beaucoup de sapins ont l’air sec et prêt à tomber. Une maladie ?
Après 3h de rando aux pieds du mont Latemar, on reprend la route pour sillonner les nombreux lacets des Dolomites plus beaux les uns que les autres avec une nouvelle montagne à chaque angle.
Robert tient le coup malgré des pentes à 15°. « Heu… ça sent un peu le cramé ! ». Effectivement, je n’ai pas encore bien la notion du frein moteur et j’ai un peu abusé sur les freins « classiques « ; mais rien de grave, je finis la descente en deuxième avec le moteur qui hurle en attendant que les freins refroidissent calmement. Plus de peur que de mal (ouf!)
On arrive sur notre spot dodo du soir à deux pas de notre rando de demain qui s’annonce encore une petite pépite pour les yeux.
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