Lübeck

Ce matin, nous quittons notre petit coin de calme pour aller voir la première ville portuaire allemande sur le mer baltique : Lübeck ; prononcer le « ü » tréma [u] et non [ou] : le langue allemande est une découverte pour nous deux, ayant choisis l’espagnol en LV2.

La journée s’annonce bien, on trouve direct une place de parking gratuite pas trop loin du centre historique à visiter. Malgré un ciel menaçant de pluie, nous partons confiants. Comme toujours, Guillaume sera notre guide improvisé. Cette ville est construite sur un genre d’îlot entouré du fleuve la Trave que nous longeons un moment pour rejoindre le cœur de la vieille ville anciennement fortifiée. Nous tombons sur l’imposante porte ouest Holstentor. On retrouve tout de suite l’architecture déjà vu ces derniers temps : de la brique rouge, mais cette fois, il y a également du noir qui contraste parfaitement. « Elle tombe cette porte ! » Effectivement, les lignes droites ne sont plus très alignées, malgré de nombreuses rénovations de renfort. On préfère presque le côté décalé et vacillant que ça produit, nous. Juste à côté, les anciens greniers à sel de Lübeck avec leur fronton très anguleux : l’exploitation du sel, servant à la conservation du poisson, permit l’essor de la ville.

Cette ville-île n’est pas très vaste, à peine 2 kilomètres de long pour 1 de large, mais elle possède plusieurs églises grandioses : l’Eglise Saint Pierre, tout d’abord, dont nous n’avons pas compris le concept à l’intérieur, tout était repeint en blanc immaculé et rien d’autre, ha si, une croix du Christ avec comme un gros jet de peinture noir dessus, très spécial ; ensuite l’Église Sainte Marie qui est très impressionnante avec ses deux interminables flèches vers le ciel, pour l’intérieur, on ne sait pas car payant donc demi-tour ; et pour finir l’Église Saint Jacques dont les tuyaux de l’orgue en forme de bouche de personnages nous a bien fait rire. Mais ce qu’on retient surtout c’est la belle place au marché, centrale, avec tous les bâtiments de briques rouges, de briques noires, de façades blanches et avec les blasons penchés de côté (?) L’ambiance y était sympathique avec de nombreux gens sirotant un café.

Nous passons par la rue commerçante, type Alsace Lorraine de Toulouse, y en a dans toutes les villes finalement des comme ça mais ici, elle est animée par un homme et son orgue de barbarie. Nous rejoignons la porte nord de Lübeck, Burgtor, histoire d’aller au bout du bout de la cité et sur le chemin du retour, on se fait un stop mangeaille de börek et autres bêtises salées : rapide, efficace et pas cher.

A peine rentrer dans Robert que la pluie commence doucement à tomber : c’est ça qu’est bon. Maintenant direction Hambourg, la deuxième plus grande ville d’Allemagne pour notre visite de demain. Roule, roule !