Qui dit Autriche, dit immanquablement lacs. Encore un pour notre balade d’aujourd’hui : le lac Altaussee. Cependant ce matin nous sommes moins dans les starting-blocks : levé un poil plus tardif « j’arrivais pas à sortir de sous les couettes ce matin (maman). – Moi aussi ! » Telle mère, telle fille, dit le dicton. Avec l’épopée aquatique d’hier, j’en profite pour prendre une bonne douche chaude « j’ai fait deux lavage de tête, ça en avait besoin ! » Avec tout ça, nous partons à 11h30. La météo annonce de la pluie pour l’après-midi donc on va essayer de profiter au maximum du temps sec pour faire le tour du lac. On aperçoit une femme en maillot de bain sur le bout d’un ponton et plouf ! Directe dans l’eau. « Ho, j’aurai du prendre une serviette ! » L’appel de l’eau et du défi titille Guillaume et il se fera un aller-retour à Robert pour prendre de quoi faire trempette. En attendant le nageur, nous nous posons sur une plage de cailloux en bord d’eau, histoire d’observer les montagnes alentours, les belles maisons de bois et découvrir les fleurs environnantes telle que la rose des neiges, la bruyère carnée et encore le bois joli. Pause botanique. Ça y est nous voyons la démarche nonchalante de Guillaume au loin qui s’approche tout sourire. Ni une ni deux, le voilà en boxer. Bon, ça a l’air vraiment froid et il n’y restera pas plus de 5 minutes, histoire de faire deux trois brasses « trop beau d’être dans l’eau avec ce paysage autour. Trop content ! » Monsieur frissonne et a la peau toute rosée de froid mais un grand sourire sur le visage. Une plongée de plus, à l’autrichienne cette fois. Nous continuons notre tour de lac dans les cailloux juste sur le bord de l’eau alors qu’une petite pluie commence à tomber. Heureusement, nous avions anticipé le coup : Kway et pépins (parapluie pour les non-initiés au charentais). Nous sommes très contents de ne pas avoir fait demi-tour, même si la faim commence vraiment à faire du bruit du côté de l’estomac paternel. Le paysage est complètement différent à l’autre bout, beaucoup plus sauvage et marécageux donnant une autre couleur aux herbes oranges qui se dressent. Nous avions un peu sous-estimé la durée de la promenade et les distances : nous voilà de retour dans Oscar, au sec, à 15h pour manger un chili sin carne improvisé.
Le reste de l’après-midi déjà bien entamé se partagera entre quelque courses dans un Lidl, « J’ai trouvé des crocs » : mon père jalousait depuis un moment les sabots Aigle de Guillaume, hypers pratiques ; et entre une petite heure de conduite pour nous rapprocher tranquillement de Vienne qui est encore à plus de 4h de route. Peut-être nous autoriserons nous une journée off avant de faire cette capitale, histoire de reposer les jambes avant la ville qui s’annonce, encore une fois, bien rythmée.
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