Réveil au son de nombreux passages de voitures juste à côté de Robert : le parking est attenant à ce qui semble être une école et 8h du matin c’est l’embauche des écoliers. Décidément on devient de vraies marmottes si bien sous les couettes et Lola ne bouge pas une patte non plus avant d’être certaine que ça sera pour sortir dehors.
Ce matin, au programme, la visite du très touristique Château de Bran dans lequel aurait vécu le Compte de Dracula. Bon, on s’est renseigné un peu avant pour avoir un avant-goût du mythe autour de tout ça et comment dire qu’il n’y a pas de Dracula ni de vampires. Le château joue de sa ressemblance avec la maison décrite dans le livre de Bram Stoker « Dracula », ce personnage ayant été inspiré par un roi roumain, Vlad Tepes « L’Empaleur » connu pour ses nombreuses mise en scène sanguinolentes de guerre. Et en plus, ce Vlad n’a jamais séjourné non plus à Bran, c’est pour dire. Le lieu a construit tout un mythe « vampiresque » pour attirer le touriste et ça fonctionne très bien. Nous les premiers ; et on est loin d’être seuls sur place malgré le vent glacial et la neige qui tombe toujours. Ce n’est pas le château de l’année mais il fait son petit effet et à l’intérieur de nombreuses pièces dans lesquelles sont reconstituées la chambre du roi, la pièce à musique de la reine… Un joli château de princesse en somme. Dans les étages, quelques projections et explications sur les monstres de la région dont le loup-garou et le vampire ainsi qu’une filmographie de Dracula nous donnent quelques « veines à sucer ». Nous ne sommes donc pas déçu de la visite, on savait à quoi s’attendre même si on aurait bien aimé avoir le petit frisson d’une ombre de chauve-souris au coin d’un escalier.
Avec tout ça, nous sommes frigorifiés et reprenons vite la route pour se réchauffer un peu avant de manger. On s’arrête visiter la ville fortifiée de Brasov (prononcé « Brachof ») et son Église Noire, le plus grand édifice catholique de la Transylvanie, paraît-il. Petite curiosité du bâtiment : à l’intérieur, suspendus tout autour de l’aller principale, des tapis orientaux. « Pas compris. » Nous nous baladons ensuite sur la place du conseil avec de nombreux commerces et cafés dominés par son joli clocher typique de la région. Certaines façades de maisons sont colorées et donnent un touche poétique à la grisaille du temps et la blancheur des trottoirs. « A gauche, c’est à gauche là ! » Une dernière chose à faire avant de partir : marcher dans la Rue Ficelle (Strada Sforri), une ruelle toute petite, toute mimi avec pleins de couleurs et de tags. On dit même qu’il s’agit de la venelle la plus étroite d’Europe. Pas sûre sûre mais on a adoré la traverser et faire de belles photos.
Vu le temps enneigé, nous allons très probablement passer d’un joli petit village à un autre tout au long de la Roumanie car les randonnées ne sont juste pas possibles. Nous nous garons donc la nuit sur un parking dans le village de Viscri que nous découvrirons à la lumière du jour demain.
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