Tellement fatigués hier, qu’à 21h30 tout le monde sous la couette et sommeil de plomb jusqu’à 6h du matin : il fallait bien ça pour récupérer.
Matinée au ralenti et on se tient prêt pour aller en centre ville à 11h pour « the sunday show » de la relève royale.
On sort du métro avec 20 minutes d’avance, et il fallait bien ça, car une petite foule de touristes s’est déjà amassée sur les trottoirs. On arrive à plutôt bien se placer sans trop gêner des gens car les esprits peuvent vite s’échauffer quand il est question d’avoir la meilleure place et de jouer des coudes pour la garder. Au loin des sons de grosses caisses résonnent et on aperçoit « la fanfare présidentielle » avec trompettes, drapeaux et pompons. Les costumes traditionnels des gardes sont de sortie et un petit sourire se glisse sur nos lèvres : « les hommes portent très bien la jupe et ils ont de sacrés belles jambes, les filous. » Un défilé improbable d’un autre temps et tout une chorégraphie se déroule devant nous : rond de jambes, claquement de talon, rond de jambe, équilibre sur un pied, bras levé, claquement de talon, rond de jambe… Après bien un quart d’heure, on se frigorifie un peu à rester statique. Le défilé remballe ses caisses claires et ses fusils, et nous partons direction le Musée National d’Archéologie.
On y va à pied et passons dans un nouveau quartier d’Athènes, plus moderne avec des boutiques de luxe puis des avenues très passantes. Nous sommes contents de voir aussi ce côté-là de la ville, moins touristique et plus dans la vie « classique » des athéniens. « C’est impressionnant, tous les murs sont tagués… chacun laisse sa marque et vit avec ». Ça peut paraître sale au départ mais d’un autre côté, ça apporte de la vie, de la couleur aux murs.
Nous voilà devant le musée. Après un scan type aéroport, nous entrons dans le vif du sujet avec reconstitution de vases, bijoux en feuille d’or, tripode en bronze, épées en ivoire. Nos yeux se baladent de vitrine en vitrine et nous choisissons les panneaux que nous lisons car souvent, au début, on lit tout de tout avec un super entrain et au bon d’1h le cerveau suit plus, alors qu’il peut y avoir des belles pièces encore à découvrir. La salle suivante est ce qu’on voulait clairement voir dans ce musée : des statues et encore des statues de dieux, d’héros, de femmes, d’enfants, d’athlètes, de « kouros »… Des pièces originales avec très peu de reproduction donc on est ravie. Entre Google trad’ et Wikipédia, on se régale à lire et découvrir les mythes associés aux personnages sculptés devant nous : Apollon, Éros, Zeus, Aphrodite, Perséphone, Pan, Hermès, Artémis, Héra, Athéna, Asclépios (notre chouchou).
Un peu plus de 2h de visite. Pfiou… On rentre au camion à 14h30 où notre loulou nous attend. Après une bonne plâtrée « semoule pois chiche à la sauce champignon » et nos forces retrouvées, nous partons pour l’ascension du sommet Lycabette avec la vue panoramique sur tout Athènes. Nous arrivons pile au moment de la cérémonie de la descente du drapeau grec par deux militaires. Moment solennel où tout le monde épie le moindre geste des deux hommes (stressant avec la goutte au nez), pliage du drapeau et salue. Nous restons tout le temps de la déclinaison du soleil vers l’horizon pour un beau coucher-de-soleil romantique (mais très court, entre un manteau de nuages et un rideau de pluie au loin, mais « comme un pet dans l’eau sur la fin »). Bien entendu, notre star Lola est chouchoutée par des touristes et elle finit sur les pellicules d’inconnu. Va falloir penser à lui faire un compte Insta’ à cette allure-là.
Après un plein d’eau de Robert, nous nous reposons au spot dodo des deux dernières nuits qui était calme, plat et spacieux… et de nuit, on voulait pas se prendre la tête à rouler pour chercher un autre endroit ; on a pu profiter du début de soirée.
Au programme de demain : matinée laverie et Leroy Merlin (il y en a plein à Athènes!) et ensuite on prend la route vers le sud pour le temple de Poséidon.
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