Ce matin nous nous réveillons naturellement à 7h : ça y est, on commence à bien prendre le rythme. Petit hic, c’est qu’il fait encore nuit noire, et comme pour nous dire « non, on reste encore un peu au lit », Lola vient se caler tout prêt de nous. Allez, on traîne jusqu’au levé du soleil et quel levé de soleil. Guillaume commençait à se lasser des couchers-de-soleil (oui, oui c’est possible même pour lui!) mais les levés, ça, c’est une nouveauté.
Nous prenons le temps de petit-déjeuner en regardant le soleil monter doucement. Notre Lola gambade près du camion au bout de sa longe : on es obligé de la tenir en laisse car elle n’entend pas très bien avec sa collerette et elle fait peur aux autres chiens qui peuvent devenir tendu genre « c’est qui elle, elle est chelou avec son truc qui racle partout ! »
Nous prenons la route direction notre prochain point : le lac de Bafa.
Bon, on repoussait le moment de faire les courses mais là, on ne peut y couper donc on s’arrête dans un magasin « Migros ». Misère, plus de Lidl et des prix en livres turcs… Nous voilà donc dans les rayons avec dans une main notre petit papier avec les prix €/LT convertis et de l’autre ; notre caddy qui se remplit de chose dont nous sommes plus ou moins sûre de la composition « heu… this and this… yes, this ball ! » Pour les fromages, on fait les plus bizarres, pour voir. Après une bonne heure à tourner, virer dans tous les rayons, nous sortons de là plutôt content de nous. Maintenant, c’est le jeu de tetris grandeur nature dans les placards. On se prend une suée à chaque fois mais tout finit toujours par rentrer, même dans notre mini-frigo. C’est qu’on commence connaître le volume de Robert.
Après une heure de route, nous arrivons à destination : le village de Kapikiri. Sur place, deux femmes arrivent vers nous et nous ouvrent des sacs avec des colliers en tout genre et des foulards « fait-main selon elles ». Bon, vu qu’on va rester ici ce soir et demain et qu’elles sont mimis à nous faire un peu les guides touristiques des trucs à voir avec les trois quatre mots d’anglais qu’elles connaissent, nous leur prenons un collier. « Leurs affaires est bien rôder », dès qu’une voiture de touriste arrivent, elles dégainent leur attirail.
Vu qu’il fait grand soleil et que l’après-midi est déjà un peu entamée, Guillaume décide de faire du bricolage sur Robert : refaire le joint du cache culbuteur qui fuit et qui nous faisait perdre de l’huile. Pendant ce temps, je me lance dans mes fiches de crochets et Lola fait des allers-retours dehors / dedans le camion. On dirait bien qu’elle sait trouvé un amoureux canin : un jeune chien beige tout poilu ne quitte plus le camion. Un autre mâle arrive sur la place : c’est grognements et aboiements pour qui aura les faveurs de Madame. Le plus jeune remporte la partie, semble-t-il, et quand nous partons en balade pour le superbe coucher-de-soleil, Lola suit à la trace son chéri d’un soir. Trop mignon à voir.
On a repéré une île au loin avec un monastère abandonné construit dessus qui serait potentiellement accessible à pied. Ce sera donc notre balade de demain, sans notre louloute malheureusement (la collerette se cognant partout et lui limitant la vision, nous ne voulons pas la faire crapahuter sur des rochers en bord de plage).
Une journée, somme toute, tranquille mais qui nous permet de poser un peu les esprits.
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