Malbork

Ce matin, on prend notre temps. La Pologne est un pays tellement grand qu’on a l’impression de faire une journée « route » une journée « une visite » une journée « route »… Du coup, on retarde un peu le moment où il faut remonter dans Robert pour rouler. Avec ce soleil, Guillaume sort son kit de polissage pendant que je me fais ma cession d’étirements et un nettoyage de notre maisonnette avec une Lola en semi-liberté, avec longe, qui furète dans les champs d’à-côté mais reste toujours à proximité de l’un d’entre nous finalement.

Allez hop ! En route mauvaise troupe ! Une heure plus tard, on se fait une bonne pause « wraps » sur un espace pique-nique aménagé en forêt avec table, toilettes et poubelles. On se croirait encore un peu en été avec ces températures.

On reprend la route. Une heure plus tard, on arrive dans la ville de Malbork où nous allons faire le tour de son sublime château, classé UNESCO. Cette forteresse teutonique (ordre militaire chrétien allemand) du XIIIè siècle connut de graves dommages durant la Seconde Guerre Mondiale. Elle fut en très grande partie bombardée par l’Armée Rouge en 1945. On peut voir les restes des bâtiments d’origine aux briques plus sombres que celles ajoutées pour la reconstruction, un joli patchwork de rouges et de saumons. C’est un château très vaste avec deux séries de douves et de hauts murs. Certains toits sont superbes avec des motifs colorés créés grâce à un jeu de tuiles peintes comme on avait pu en voir en Croatie, notamment à Zagreb. Nous en faisons le tour assez rapidement et on reste un moment à contempler la gigantesque Madone réalisée en mosaïques colorées et dorées, mesurant plus de 4 mètres. On se pose la question un moment si on le visite demain ou pas, mais l’appel de la chasse à l’ambre est trop grande donc…

Une heure plus tard, nous nous garons sur un bord d’écluse très bien aménagée et filons voir la tête de cette plage, recommandée par une famille de voyageurs croisée lors de notre « arrêt forcé en Norvège », les CoolRoul. Après une petite marche de 15 minutes pour rejoindre la gigantesque digue en arc-de-cercle de la zone, on arrive devant un grillage : arf, c’est une zone protégée pour la nidification de certaines espèces d’oiseaux. « Tu crois que c’est interdit ? » On va voir le bord de mer et ouf ! La zone est délimitée mais nous laisse toute la berge et les vaguelettes pour notre recherche. Parfait ! Lola doit rester en laisse pour éviter de perturber les familles d’oiseaux qui se cachent dans le sable, un peu plus loin. A peine on se baisse que nous tombons sur des petites pépites orangées. Incroyable ! En moins d’une heure, on trouve une bien belle récolte ; comparé à celle réalisée en Lettonie, c’était du « pipi de chat ». Ça nous donne une pêche d’enfer et on se dit que ça promet demain quand on va s’y mettre de manière sérieuse, surtout que là, le soleil décline et nous offre un beau coucher sur les vagues et cette plage de sable blanc.

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