Le coin trouvait nous a tellement plu que finalement on décide de se faire une journée « tranquille » sur place avant de rejoindre la capitale, Oslo, qu’on visitera demain. Ça nous réussi plutôt bien de faire une pause avant une grande ville comme ça on est en pleine forme pour se prendre le flot de gens et de marche sur le bitume qui nous attendent.
On s’était garé dans un coin pour éviter les gens qui vont se poser au soleil en fin de journée après, probablement, leur journée de travail ; mais à 9h, il commence à faire bien chaud dans notre Robert de métal et on bougera par deux fois de place pour suivre l’ombre des arbres autour.
On se fait une bonne balade matinale pour rejoindre une autre plage en passant par différents paysages : forêt de pins, gros rochers de bord de plage en granit, champs de fougères tendres, route de cailloux. On est content et une forme d’euphorie enfantine nous saisie parfois « Allo ! Pierre, c’est toi ?! » mime Guillaume depuis son nouvel Iphone de Cro-Magnon, taillé dans un rocher, parfait pour un ricochet de professionnel. Lola est toute contente de pouvoir vagabonder en liberté : entre la mer et les rochers, on peut lui laisser du mou, on sait qu’elle n’ira pas croquer un canard sur l’eau.
Après 1h30 entre soleil et ombre, on revient au camion pour nous préparer de quoi manger ce midi. C’est l’heure espagnol pour nous, on termine le café un peu avant 15h. Tranquille ! Guillaume prendre le temps de finir le polissage de mes premiers écarteurs en pierre fait-maison pendant que je m’occupe de la préparation d’Oslo et de deux trois bricoles pour le passage des routes et ferries en Norvège : tout est automatisé par lecture des plaques d’immatriculations donc il faut s’enregistrer en amont sur des sites ou applications. Done ! Un peu de handpan pour me délier les doigts et on décide de finir l’eau de Robert par une brave douche au soleil comme on les aime.
Allez, c’est l’heure de quitter notre spot, surtout que le monde arrive petit à petit pour la baignade de fin de journée donc décollage, direction Oslo… enfin, le parking de la gare juste à l’entrée de la zone critère payante. Sur le chemin, on se fait le plein d’eau dans une station service « Can I ? – Of course, my friend ! – Y sont sympas ces norvégiens ! » La petite demi-heure qu’il nous reste se fera accompagné d’une interview longue de certaines personnes issues du mouvement « Les Soulèvements de la Terre » via Thinkerview : plaisir de pouvoir retrouver les discussions longues sur leur nouvelle application. On n’était perdu sans eux, disparus de Deezer.
« Le parking est là. – Tourne, tourne ! » Pile poil juste avant de passer sous les caméras. On a eu chaud sinon on ne sait pas combien on aurait eu à payer l’entrée dans la « zone interdite ». Ouf ! Reste plus qu’à regarder un peu comment on va se déplacer en transport en commun demain et surtout ne pas oublier Kway et parapluie car ça risque de mouiller… normal, on va faire une capitale, quoi de plus étonnant, surtout après ces trois dernières semaines ensoleillées comme jamais.
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