Cette nuit assez pluvieuse doit nous donner le ton de la journée à venir. Guillaume me laisse donc finir tranquillement ma nuit jusqu’à 8h pendant qu’il patiente, par intermittence, avec le téléphone depuis 5h : on n’a clairement pas le même rythme de sommeil, ni le même besoin. Lola serait davantage comme moi car elle ne rechigne pas à flemmarder un peu sous la couette.
Nous voyons malgré la météo annoncée quelques marcheurs se préparer pour la grimpette jusqu’au sommet nous faisant même douter : doit-on y aller ? Doit-on attendre demain ? « Bon, on s’était dit journée off donc on reste là-dessus. »
Du coup ça nous laisse le temps de réparer quelques bricoles : embout de Didier, spatule en plastique, démontage de pince à casserole. Ayant le temps, je m’essaie à une recette d’Halva avec le tahini acheté à Oslo : résultat demain après la journée au frigidaire. Guillaume, le cuisinier, nous fera sa spécialité pour ce midi : pâte maison au pesto. Une belle réussite ! « Franchement on peut pas vraiment se fier à Météo Radar là ! Deux gouttes annoncées pour maintenant et à part des gros nuages blancs pas une gouttes encore véritablement de tomber. » Ça nous ferait presque regretter de pas s’être motivés ce matin mais on ne pouvait pas savoir.
Après un petit café accompagné de biscuits secs « Marie, first price » (on fait comme les vieux à trempouiller), je me replonge dans le livre passionnant prêté par ma maman « Lorsque le dernier arbre » : c’est une lecture à quatre mains, si je puis dire, car Guillaume la commençait depuis un moment sur ses temps de lecture quand je conduis et moi c’est tous les autres moments, hors route car « ça me brasse vite sinon » donc c’est rigolo de pouvoir discuter du même livre selon où l’autre en est de l’avancée de l’histoire.
Une pluie de niveau « une goutte » se mettra à tomber aux alentours de 16h, ce qui va vite nous rafraîchir l’air et nous sommes tous emmitoufler dans son plaid respectif : Guillaume a un bout du canapé et moi de l’autre, alors que Lola fait la petit boule entre nos jambes : tout recroquevillés.
Nous faisons malgré tout trois petites balades aux alentours, histoire de se dégourdir les jambes et le paysage de la randonnée promet d’être très sympa : on espère que la météo annoncée sera juste cette fois avec un soleil/nuage entre 13h et 18h, ce qui serait juste parfait pour nous.
Ce soir au menu, une petit soupe pour se réchauffer pendant que Guillaume s’entraîne à une nouvelle chanson au ukulélé : « Jardin d’Hiver » de Salvador. Un peu de chaleur musicale derrière nos fenêtres embuées.
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