Dernière baignade norvégienne

290ème jour et demain sera notre dernière journée en Norvège.

Ce matin, nous nous éveillons vers midi et demi après une nuit fragmentée par le camion des poubelles vers 8h et plusieurs bus de touristes en direction du Cap Nord qui venaient faire un arrêt « toalett », clairement pas le meilleur spot niveau tranquillité mais on est bien content de retrouver Monsieur Soleil et un ciel bleu infini.

Quoi de mieux pour dire un dernier adieu à cette mer de Norvège qu’une trempette ! Guillaume sort son maillot de bain et file piquer une tête pendant que je me fais des allers-retours sur la plage les pieds dans l’eau avec une Lola qui reste à distance, histoire de ne pas trop se mouiller. Bizarrement, elle n’est pas si froide pour la mer la plus au nord qu’on est goûtée. Une de plus à notre collection !

Ce début de journée passe à une vitesse folle et il est déjà 16h30 quand on se décide à manger. Ça y est, aujourd’hui sera la journée de recalage d’horloge biologique donc on ne roulera pas trop trop ce soir pour être dans des horaires classiques de repas à 21h et dodo vers minuit grand maximum. Sur le papier, ça semble pas mal… à voir si on arrive à s’y tenir.

Nous arrivons au village de Karasjok, notre dernier point de visite en Norvège qui est un haut lieu de la culture Sami que nous voulons un peu plus connaître. Vu l’heure, tout est fermé donc on décide de se trouver un coin pour dormir ce soir pas trop loin de la ville et de faire toutes les visites demain si on arrive à se lever aux alentours de 10h pour profiter du musée et d’autres lieux qui nous en apprendront plus sur ces Samis norvégiens ; on pourra comparer avec ceux de Finlande ensuite.

Nous nous posons vers 20h, après avoir fait deux trois courses de ravitaillement, avec en fond sonore un orage qui se profile au loin et surtout des centaines de moustiques, d’une taille gigantesque comme on n’en voit pas par chez nous « tu serais pas un peu marseillaise, toi ?! », qui s’excitent sur nos moustiquaires : il fait mauvais d’avoir envie de faire pipi-nature, là, c’est sûre ! Gloups !

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