Réveil tout doux au bord de ce lac vraiment au top pour accueillir des campeurs : canards, poules d’eau par dizaines qui plongent au loin, petite plage de sable pour les baigneurs, rampe de mise à l’eau pour les pêcheurs, parasols et transats en dur pour les bronzeurs et toilettes pour tous ; un endroit où on serait bien resté pour une journée « off » si cette pluie ne nous gâchait pas tout.
Allez, hop ! On prend le volant pour aller un peu plus vers l’est du pays et allait voir « la Colline aux Anges ». On se gare sur le parking et enfilons nos gilets respectifs car le fond de l’air est froid et humide, et allons voir de plus près ces cinquante grandes statues ailées. Chacune est un ange associé à une bénédiction ou une bonne parole (religieuse bien entendu) : offrande pour la santé, pour la maternité, pour la force, pour le savoir, pour la paix, pour l’amour et bien d’autre. Le travail des sculptures est assez brut dans la taille du bois, ce qui n’est pas déplaisant pour autant. Il y a quelques spécimens plus « moderne » en fer, qui peuvent jouer avec le vent. Sans être croyants, c’est une balade joyeuse sous la bruine : on s’entraîne à lire toutes les descriptions en anglais et sans l’aide de Google, on fait nos feignants depuis quelques temps niveau traduction donc là on réactive un peu nos cerveaux. Lola nous suit même si il faut bien souvent la remotiver vu son pelage qui devient de plus en plus humide au fur et à mesure des minutes dehors. Sur place, il y a également des jeux « pour enfants, mais pas que » dont nous essayons bien entendu tous les systèmes : xylophone avec des gros bâtons, tubes en métal sur lesquels on tapote, machins en cône… bref, ça nous amuse bien. On ramasse un petit ange bleu tout seul dans l’herbe pour le mettre en offrande à l’ange de la protection des maisons contre le feu « l’ange pompier quoi ! », si ça peut couvrir notre Robert, on le met, ça ne coûte rien.
Après un petit tour au « ToiToi » (les meilleurs toilettes en plastiques d’après moi ; Guillaume est plus « Ecoservice » même si les « Dixi » sont bien parfois… Oui, on devient de fins connaisseurs de toilettes publiques!), on reprend la route pour rejoindre un parking juste au départ de la balade à faire autour du Château de Trakai. On attend 14h pour sortir le temps que la pluie se calme et chaussons nos baskets étanches, même si on part quand même en touriste sans Kway. Nous marchons main dans la main, d’un pas lent et traversons un mignon pont en bois pour rejoindre l’île sur laquelle a été construit le fameux château. L’entrée est assez chère et les chiens interdits donc on ne tortille pas longtemps pour prendre la décision de ne faire que l’extérieure. De toute manière, tout une partie est en travaux donc bon. C’est quand même chouette de pouvoir marcher tout au autour et voir les hauts murs de briques rouges et de pierres apparentes. Le lieu est assez touristes malgré le temps.
Rien de très exceptionnel mais ça nous a bien distrait pour l’après-midi avant de se faire une bonne heure de courses à Lidl, tout juste à l’entrée de la capitale : Vilnius. Nous tombons bien entendu dans l’heure de pointe de la débauche des travailleurs et Robert doit se payer un bouchon de 20 minutes en deuxième pour rejoindre le centre-ville et un bord de route où nous nous garons pour y passer la nuit. Demain, il faudra probablement sortir les parapluies donc notre Lola restera en chien de garde à l’intérieur ; c’est aussi rassurant pour notre maison-roulante, qu’elle ne reste pas seule dans une si grande ville.
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