Liepãja

On quitte ce parking en fin de matinée, n’ayant pas des nuits très reposantes pour ma part, les réveils sont un peu durs ces derniers jours et allons rejoindre notre prochaine visite : la cathédrale Saint Nicolas, dans la ville balnéaire de Liepãja. On se trouve un petit coin à l’ombre sur un grand parking en bord de plage où nous prenons le temps de manger un petit frichti ; après les courses Lidl de ce matin, c’est toujours des bricoles salés qu’on se teste dans chaque pays : ici, pizza, friand au fromage et tarte aux épinards, le tout accompagné d’une salade de tomates pour se donner bonne conscience.

Je quitte ma robe d’été pour enfiler un pantalon-tee-shirt et allons voir de plus prêt cette belle église aux toits dorés. Comme toujours, c’est un spectacle de dorure, de coupole en brique, de forme rondes et plaisantes. A l’intérieur, c’est plutôt sobre finalement « on dirait une brocante de tableaux de Saints… ». Des foulards sont à disposition à l’entrée, donc je me cache les cheveux vu que ça semble fortement recommandé. Nous n’y restons pas très longtemps et allons récupérer notre Lola qui nous attend à l’entrée bien sagement à l’ombre.

Il fait beau et le soleil vient nous suggérer une longue balade à pied le long de la digue interminable sur le mer baltique. On cuit littéralement sur place. Les brises-vagues en forme d’étoile empilés sont impressionnants et on voit clairement leur utilité quand au bout de 50 mètres la digue est sacrément amochée. Nous ne pourrons pas aller au bout du bout, une crevasse nous en empêche « comme un goût d’inachevé ». Demi-tour donc avec Lola qui tire fortement la langue traîne la patte derrière.

Nous n’irons pas tremper nos pieds sur la plage qui est bien remplie de locaux qui bronzent et se baignent en ce samedi ensoleillé. Il y a même de quoi faire de la « banane flottante tirée par un jet-ski ». Mouai, on repassera l’activité écolo mais on s’arrête tout de même un moment pour les regarder tomber de la bouée après un gros virage.

Rien de bien spécial pour cette journée et la ville balnéaire ne nous attire pas vraiment donc on décide de continuer notre route pour nous trouver un dernier coin dodo letton en bord de plage, juste avant la frontière. Une dernière petite balade en forêt, un pot sous le bras au cas où on trouve des airelles ou des girolles, avant un repli stratégique juste avant l’heure des moustiques dans notre Robert. On ira voir la plage demain matin et selon l’envie, peut-être se faire une chasse à l’ambre ; ça sera surtout en fonction de la tête du sable et des grains qu’on verra. Affaire à suivre.

Avec quelques airelles trouvées précédemment, je me teste à un chutney d’airelles aux noix pendant que Guillaume se questionne sur sa potentielle coupe de cheveux « à l’espagnol », bien dégagée sur le haut des oreilles ; et oui, c’est les petits cheveux de bébé qui ont du mal à pousser et qui sont relous quand il faut les attacher en chignon. Les joies des cheveux longs !

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