Cascade de Formello

Aujourd’hui, notre objectif est de rejoindre Rome qui n’est qu’à 1h30 ; donc on prend le temps de se réveiller ce matin et de regarder les locaux venir se baigner dans les thermes, tous en peignoir et tong « des habitués à n’en pas douter. »

Vu qu’on a toute la journée pour rouler, Guillaume nous trouve une petite balade, sans trop de détour, pour aller voir la cascade de Formello. Après une longue route cahoteuse « c’est toujours moi qui me prend les routes pourries (Elo). – C’est comme ça, on choisit pas… » Un repas rapide mais avec café-ukulélé s’il-vous-plaît, on va donc se dégourdir les jambes dans ce grand pré où on découvre que des dizaines chevaux en liberté broutent tranquillement. Bon, je ne fais pas trop la fière, d’une, ce n’est pas mon animal favori et de deux, on ne sait pas leur réaction avec un chien ; mais bien sur, tout se passe bien et les chevaux ne nous accordent quasiment même pas un regard. Malgré le petit filet d’eau de la rivière, on trouve une cascade relativement tumultueuse assez photogénique. On étire un peu la balade pour profiter, tout en surveillant du coin de l’œil notre Lola bien trop attirée par le crottin qui jonche le sol pour se rouler dedans. On clôture la boucle par deux œuvres d’art et une rencontre canine sur le parking avec un chiot albanais et son propriétaire hollandais : Lola a été bien, pas trop brusque, pas agressive mais détachée comme elle le fait avec les chiots qui ne l’intéressent guère.

Allez, cette fois, on termine la route jusqu’au parking-camping réservé hier par téléphone, proche de Rome et dont le rapport distance-prix-sécurité a l’air bien. Nous y passerons deux ou trois jours selon nos envies, on se laisse toutes les options ouvertes. 25€ la nuit avec un gérant qui parle relativement bien le français et qui nous fera le taxi demain matin pour nous amener à la gare. Ça commence bien.

La nuit tombe de minute en minute pendant que Guillaume prend en charge la préparation de la visite de cette dernière capitale et que je mets à jour notre retard de devoirs. Encore une étape de plus qui nous amène vers la fin du voyage, et quelle étape : Rome !

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