Aujourd’hui, c’est les Météores, un grand incontournable de la Grèce donc c’est réveil à 6h30 pour être frais et dispo pour randonner dès 8h.
Notre spot dodo est juste superbe avec une vue directe sur les grands blocs de roche juste devant nos yeux quand on ouvre les volets. Une journée « anniversaire » sur notre calendrier est notée : c’est le jour de Capucine et Guillaume s’empresse d’apprendre le temps du petit-déjeuner la chanson adéquate pour l’occasion et hop ! Une petite vidéo envoyée à la nièce avec un panorama trois étoiles.
Un couple de français croisé sur notre route nous avait envoyé des parcours de randonnées à faire et on se gare sur un parking proche du départ. Sur le papier, elle ne fait que 5 km mais nous zigzaguons pour aller de point de vue en monastère en point de vue. C’est vraiment sublime. Un petit paradis pour les randonneurs. En cette saison, il y a très peu de gens et nous avons l’impression que la nature est là juste pour nous. Lola est aux anges et peu gambader librement entre rochers, herbes vertes moelleuse et sentiers de terre en forêt. Nous nous offrons le loisir de visiter un monastère. Notre louloute doit malheureusement rester à l’entrée donc on l’attache à un arbre mais on sait qu’elle ne sera pas trop trop stressée : nous avons bien travaillé ça avec elle avant le voyage.
Nous grimpons donc les marches du Monastère de Varlaam : un magnifique édifice en pierre roses-rouges construit au sommet d’un des nombreux rocs. C’est très impressionnant. A l’accueil du site, « miss, take a skirt », effectivement en leggings dans un lieu sacré, c’est moyen donc j’attache la jupe par-dessus ma tenue de sport. Une fois à l’intérieure, même les femmes en jean ont revêtu la jupe d’occasion : une femme doit donc être uniquement en jupe pour entrer dans ces monastères orthodoxes. Nous croisons quelques hommes religieux en tenu de robe, chapeau noir et longue barbe : on peut pas se tromper. L’espace de prière est juste grandiose : peint en intégralité reproduisant des scènes religieuses, des christ au plafond qui nous toisent et des vierges toute en dorure. En fond sonore des chants d’hommes très harmonieux et profond : ça amène à la méditation, incontestablement. Nous continuons notre visite en passant par l’endroit où à l’aide du treuil des charges sont montées et anciennement les moines se faisaient tracter dans des filets comme des sacs à patates pour rejoindre le haut du site (véridique ! On l’a appris dans la partie musée) ; puis nous allons dans la pièce de stock du vin avec à l’intérieur un énorme baril pouvant contenir 12000 litres « oua y a pleins de pièces et de billets à l’intérieur » ; nous terminons notre tour par la zone musée dans lequel est conservé de nombreux livres sacrés d’époque, peintures originales, vaisselles et tenues de culte.
Demi-tour, on va retrouver notre Lola qui nous fait la fête comme si on était parti depuis 3 jours : un délice de calinou !
11h30, la boucle est bouclée. Retour au camion. Nous faisons 10 minutes de route, histoire de passer sur un autre versant des météores et on se dégote un point de vue à 360° sur des rochers pour pique-niquer, sortir le drone et faire une sieste au soleil pour le doggo. Un sentiment de plénitude tout simplement et nous regardons ce paysage les yeux brillants de nouveauté et de reconnaissance de Mère Nature : quelle beauté.
Il est encore tôt et nous décidons donc d’improviser une petite montée vers un dernier point de vue, et quelle montée : nous grimpons tout simplement entre deux énormes rochers, directement dans son canyon. Ça en valait la peine et les bâillements de mécontentement de Lola ne nous ont pas fait reculer. Au sommet, nous sommes comme les premiers hommes ayant mis le pied sur la Lune, enfin c’est ce que nous ressentons… Guillaume se chauffe pour un envol de drone et Lola et moi-même prenons le soleil en mode sirènes. La belle vie en somme !
La fin d’après-midi se fera de retour au spot dodo du matin où nous décidons de faire une deuxième nuitée. Guillaume étreigne sa nouvelle dremel dehors au soleil pendant que je didgeote un peu et lis sous l’œil de notre vigie poilue qui se poste dans l’herbe en embuscade, sait-on jamais.
Les Météores nous ont régalés !
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