La nuit fut bien tranquille et on se permet une grasse matinée jusqu’à 10h30, réveillés par le soleil qui commence à bien trop chauffer le camion. Un petit-déjeuner en duo, à nouveau, et c’est parti pour plusieurs heures d’écritures : j’ai sept jours à narrer et c’est pas une mince à faire. Du côté de Guillaume, c’est préparation du Polarstep et des photos : les Trip2ouf nous ont donné aussi leurs clichés, ce qui fait deux fois plus de tri et de classement. Heureusement, le soleil est là et nous travaillons avec la porte ouverte avec devant nous un superbe paysage : vagues, mouettes, rochers, des dizaines de cygnes qui viennent brouter les algues. Y a pire comme cadre de travail.
Après un repas rapide, on décide d’aller se dégourdir les jambes et s’aérer la tête après cette matinée studieuse. Une petite marche jusqu’aux falaises de Panga, lieu assez touristique. La vue depuis les 21m de haut est plutôt sympa avec en contre-bas la mer Baltique qui rencontre la baie de Küdema et forme un genre de grande baïne. Le sol est assez friable ; possédant de nombreux fossiles, la falaise semble pouvoir tomber à tout instant. Rien de très très exceptionnel mais ça aura au moins le mérite de nous avoir fait prendre le soleil.
Sur le chemin du retour, on décide de passer par le bord de plage. « Horrible ! » Des millions de méduses sont échouées sur les plages entre les algues mais il y en a autant dans l’eau. Elles semblent mortes car inertes mais la vision est apocalyptique (de mon point de vue). On reste tout en moment à marcher sur les gros rochers dans la mer pour s’approcher de ces ronds violets visqueux qui se font ballotter sans ménagement par le courant. Moment de stress intense lors d’un saut entre deux rochers avec perte d’équilibre pour moi avec un rattrapage in-extrémiste « je me voyais déjà les deux pieds recouverts de méduses… l’angoisse ! » En tout cas, ça fait de bien belles photos.
De retour au camion, on s’attelle à nouveau pour une cession « devoirs à gogo » qui nous poussera jusqu’à un bon minuit à terminer les deux, trois clics sous la couette. Ouf ! Et demain, rebelote !
Laisser un commentaire