Réserve Naturelle de Molsbroek

Vu qu’hier nous étions cuits cuits tous les deux après cette matinée intense et notre bref passage à Ikea pour racheter une cafetière Uppeta, la précédente ayant eu une mauvaise expérience de vaisselle « trop triste, c’était le cadeau des copains Trip2Ouf », on se fait un film du soir ; et quel film : Palais Royal, une comédie à la française, mais clairement on n’a pas compris l’existence de ce film et de son non-script. Démodé et des blagues salasses bien trop potaches pour notre humeur du soir. On ne peut pas avoir une bonne pioche à chaque fois « Palais Royal ou Les Bronzés 2… » En même temps, le choix proposé par Guillaume était délicat (rire).

Ce matin, on traîne un peu ; de toute manière c’est une journée rattrape des devoirs à moitié terminés d’hier et glandage jusqu’à midi. Le soleil pointe timidement son nez entre les grisonnants nuages mais on a une sensation de lourdeur ambiante, ce qui n’empêche pas Guillaume de sortir tout son attirail de polissage le temps du texte et de la préparation du repas.

Notre café et gaufrette au sirop terminés, on se chausse pour aller faire une grande promenade dans cette réserve. Nous sommes contents d’être à nouveau dans la nature, sans être surpris par une explosion à tout moment qui pourrait faire faire demi-tour à Lola, illico. Et c’est parti pour 3h de marche dans un paysage fait de lacs, de pampas, de lentilles vertes et de tout un tas d’oiseaux associé : poule d’eau, canard, oie, héron, brochette de cormerans et un autre encore indéterminé pour nous. Nous croisons un grand nombre de personnes à vélos qui nous salue et quelques autres chiens en laisse dont Lola les snobera littéralement. On aime mieux ça que les grognements. Rien de très exceptionnel mais on est heureux de marcher en tee-shirt avec ce petit soleil.

De retour au camion un peu flagadas, je me mets à mes nouvelles créations de crochet pendant que Guillaume prend , enfin, le temps de réparer le faux-contact du panneau solaire, et ça a l’air d’être une réussite.

On décide finalement de passer une nouvelle nuit sur cet endroit assez calme et de faire la dernière grosse demi-heure de route qu’il nous reste jusqu’à Anvers demain matin : la tranquillité du sommeil avant tout.

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