Cavagrande Del Cassibile

Enfin seuls ! Avec tout ce remue ménage d’hier, on est bien content d’avoir trouvé ce coin de tranquillité avec une incroyable vue sur les falaises de la gorge de Cavagrande Del Cassibile. Vu qu’on a croisé personne sur ce plateau, on décide de se faire une bonne randonnée au fond des gorges à 500m de dénivelé plus bas ; l’eau y a l’air sublime et les formations rocheuses impressionnantes. Nous arrivons à l’entrée du chemin « touristique » où une femme nous indique que les chiens sont interdits et qu’il faut payer 2€ par personne. On fait mine de réfléchir un peu plus loin mais c’est surtout histoire de trouver un autre sentier qui descend, quitte à faire 2-3km de plus. Guillaume, maître Visorando, nous dégote un chemin en pointillé qui nous fait longer la crête pour descendre ensuite vers la rivière. Parfait. On y va. Avec ce beau soleil, on n’ a pas du tout le cœur à laisser notre louloute au camion : nos promenades nature se font toujours à 3, non mais.

Nous commençons donc notre marche dans ce paysage rocheux, dont la plupart des herbes désertiques sont piquantes. Lola trouve le chemin pour éviter de se blesser les coussinets. Nous arrivons devant un grillage et un panneau nous indiquant l’entrée dans la réserve naturelle. Après traduction des règles, les chiens sont interdits partout dans cette zone en fait, même en laisse. Crotte de bique ! Franchement, c’est nul… même en laisse. Bon on comprend bien que c’est pour éviter de perturber la faune préservée ici mais quand on voit que l’été, les gorges se transforment en grande « piscine public » avec crème solaire et tout les autres produits possibles de notre quotidien qui se retrouve dans l’eau « préservée », on est sceptique. N’étant pas du tout des rebelles dans l’âme, nous n’entrons donc pas et n’irons pas voir cette fameuse rivière si touristique. Tant pis. On préfère continuer notre balade ensemble. Guillaume nous fait faire une large boucle à travers champs qui nous ramène vers notre Robert. On avait bien petit-déjeuner, pensant être partis pour 3-4h de marche donc quand midi est là, nos ventres sont encore un peu pleins. On prend donc le temps de profiter du soleil et Guillaume ressort le drone pour quelques clichés aériens.

Finalement, on est tout aussi bien, ici, à juste prendre le temps du café. On se fait une deuxième balade côté mer pour aller voir ce que ça donne par là-bas. C’est toujours une belle claque d’être devant des paysages aussi grandioses et puissants, cette force de la roche et les marques du temps qui ont creusé ses flans.

Malheureusement, nous devons quitter ce petit coin de terre pour aller nous mettre en peu plus « à l’abri » de l’orage annoncé pour ce soir. On se fait un rapide shampooing au cul du camion « marre d’avoir les cheveux gras » et repartons sur cette route cabossée. Nous ne faisons d’un petit kilomètre avant de retrouver enfin du bitume… et dire qu’hier, on en a fait 7 pour monter… clairement il aurait fallu arriver par ce bout là. M’enfin… Robert, notre merveilleux destrier, est toujours en un morceau ; alors en route la compagnie !

« T’as entendu le bruit ?! » Un klaxon retentit derrière nous. Clignotant. Bas côté. Un italien, plutôt sympathique, montre à Guillaume l’état de son rétroviseur. Arf, il s’est rabattu trop tôt et le cul de Robert à touché. On sort le constat, je suis prête à remplir tout ça et même appeler la police si il veut. « Tranquilo tranquilo », l’homme doit voir que Guillaume semble un peu stressé. Finalement, on lui file 50€ et « basta », même si en y repensant, clairement, il était en tort car garé complètement sur la voie de circulation. Bref, on s’en sort pas si mal, surtout que ça aurait été une galère vu qu’il ne parlait pas un mot d’anglais « après on paie une assurance tout risque tous les mois pour ce genre de chose quand même… »

La nuit approchant, on reprend notre chemin avec un arrière goût un peu amer de l’accumulation de « boulettes » sur cette fin de voyage.

On se gare juste avant le coucher-du-soleil au bout d’une impasse en haut d’une pseudo montagne avec vue sur un lac artificiel et penons le temps d’appeler mon « frérot » pour l’organisation de Noël qui approche à grands pas « à dans 19 jours alors! » On espère ne pas avoir à gérer d’autres individus dans la nuit, on a eu notre quota là ; en même temps, vu le gros orage qui claque violemment au-dessus de nos têtes, y a pas trop de risque.

Une réponse à “Cavagrande Del Cassibile”

  1. Avatar de Frèro Négro
    Frèro Négro

    Les gorges sont toujours merveilleuses à voir ! C’est vraiment impressionnant de beautééé !🤩
    Oui un appel de votre part qui fait trop plaisir, et pour se dire …….. à dans 19 jours en vrai, droit dans les yeux !
    Wouhouuuuuuuuuuuu c’est bientôt bientôt 🥰🥰🥰🥰🥰🥰🥰🥰🥰🥰 trop pressé de te voir tite sœur et Guigui à dans 20 jours alors ! 😁
    Profitez des derniers moments de votre magnifique voyage !
    On vous aime 😘