Une nuit encore et toujours fragmentée par une toux incessante ; au moins, le cadre est paisible et je traîne au lit jusqu’à 8h pendant que mes deux comparses patientent sous la couette. On a décidé de se faire une matinée « repos & devoirs » vu qu’hier on était trop crevé pour poster directement les articles. Le parking sur lequel nous sommes est assez fréquenté en ce dimanche ensoleillé « on crame derrière le pare-brise », on voulait le soleil du sud, on l’a. Plusieurs voitures vont et viennent, se garent à-côté de nous et puis rien, on observe le papy assis dans sa voiture qui observe les gens autour : bizarre.
Avant de se mettre au repas de midi, on va voir de plus près la grande rivière et ses plages qui nous font de l’œil. Le sable est recouvert d’une croûte de boue qui donne l’impression de marcher sur la Lune. L’eau est étrangement claire et bleue, on n’avait entendu dire que l’Italie est un pays très « sale » avec beaucoup de déchets ; pour le moment, on irait même faire trempette. Lola bien entendu file mettre ses pattes dans l’eau à la recherche du meilleur bâton mouillé à grignoter, pendant que Guillaume nous fait de bien beaux ricochets.
Un fois le repas terminé, on se met en mouvement, direction : Pise, qui est encore à plus d’une heure et demi.
On se trouve un genre de parking en terre battue à deux pas du cœur de la ville. On se la joue « sécurité avant tout » : on a lu beaucoup de commentaires sur Park4Night dont les camping-caristes se sont fait forcer et voler leur véhicule, parfois même en deux heures de temps, et même encore le mois dernier. Franchement, ça serait vraiment trop bête de commencer ce pays comme ça donc on opte pour « l’un après l’autre. » C’est facile, à Pise, tout est regroupé au même endroit sur la Piazza dei Miracoli (la Place des Miracles) : la cathédrale, la fameuse tour de Pise et le dôme. Guillaume part en premier pour avoir encore une bonne luminosité pour ses photos, pendant que ces dames restent tranquillement à tricoter et siester. Une heure plus tard, relève. Je file voir des mes propres yeux cet incontournable d’Italie, Lola m’accompagnant joyeusement. Bilan : on préfère visiter à deux, pour partager les ressentis sur le moment. En tout cas, c’est étrange le passage des rues un peu propres à cette place dont tous les bâtiments sont d’un blanc éclatant, les pelouses vertes et de nombreux touristes, même hors saison, qui s’amusent à faire des effets visuels avec cette tour penchée. Je me fais un aller-retour des familles, vu que j’avais oublié Danièl au camion « quand on a pas de tête, on a des jambes. »
Rapide, efficace et on repart dans la nuit pour aller se garer sur un parking camping-car gratuit où on pourra faire le plein d’eau demain. Tout se déroule parfaitement bien, on croise les doigts pour que ça continue comme ça et que notre fin de voyage italien soit le plus serein possible.
Laisser un commentaire